Le musée des horreurs de Pepere

Le point blanc de chez Vauen n'est en rien comparable à celui de l'oncle Albert (qui eut été peut-être mieux inspiré de mettre un anneau en hommage au Prince) ! ! ! 

Quoiqu'il en soit, il semble bien que l'impression 3D soit une réponse avisée à celle problématique, dès lors pourquoi se réduire à un graphisme si pauvre et dénué d'inspiration artistique ? ? ? Quant-au prix ils semble qu'ils prennent leur vessie pour une lanterne et ils risquent fort de s'y brûler les ailes . . .

Le parti pris géométrique donne lieu à des zones de resserrement disgracieuses, une approche plus artistique n'eut rien retiré à l'aspect technique tout en donnant un aspect plus agréable à l’œil. Quoiqu'il en soit, il importe que les zones de composite en contact avec la bruyère ne couvrent pas de trop larges parties du foyer, celui-ci, de faible épaisseur risquant fort de subir des points chauds dans ces parties isolées.

Bien évidemment, l'approche est différente pour un foyer totalement recouvert, en ce cas, le refroidissement est plus faible mais homogène et il n'y a pas de risque de localisation particulière de point chaud.

Fondé au 19ème siècle, Vauen s’est spécialisée dans la confection de pipes traditionnelles avant de se tourner récemment vers l’impression 3D et rajeunir une industrie dont les premiers modèles remontent à l’antiquité. Combiner tradition et modernité, c’était la volonté de la société qui présentait lors du dernier salon Euromold un nouveau modèle de pipes imprimées en 3D au style résolument innovant.

La pipe Diamond a été dessinée par le designer Markus Bruckner qui lui a donné une forme géométrique, inspirée du diamant, pour un aspect moderne et raffiné. Après avoir obtenu le modèle 3D, la pipe a été imprimée en frittage de poudre à partir d’un plastique résistant à la chaleur. Un insert en bruyère et un bec en acrylique finissent d’équiper la pipe.

« À la base nous n’avions pas imaginé la Diamond comme une pipe imprimée en 3D. Toutefois, on s’est aperçu au cours du développement que cette pipe ne pourrait pas être faite fabriqué à la main en bois à cause de son design et de ses nombreuses facettes. C’est pourquoi nous avons décidé de nous tourner vers l’impression 3D » explique Alexander Eckert, Directeur Général chez Vauen.

Commercialisée au prix de 249€, la pipe Diamond a notamment gagné le prix ‘Inter-tabac stars’ venant récompenser le travail de la firme allemande. Vauen confirme travailler sur le développement de nouveaux modèles et coloris grâce à l’impression 3D.

Ce qui est marrant c'est que ce soit Vauen, qui n'a rien à voir avec les diamants et leur taille qui l'ait sortie, on pourrait la penser conçue à Saint Claude, Pipe et Diamant obligent, mais non ! ! !

J'ai un peu de mal, en mon fort intérieur, à n'avoir pas de jugement péjoratif quant-au style de l'objet et j'avoue fort aisément n'être absolument pas sensible à "son aspect moderne et raffiné", je la trouve sans grâce et sans style. La seule chose qui aurait pu quelque peu contrebalancer tous ces aspects négatifs eut été le pari technologique novateur . . . Un second choix lié à un manque de maîtrise d'après les dires même du directeur général de Vauen ! ! ! Si au moins il avait pu être moins honnête, nous dire que le désir d'innovation technologique avait été le moteur initiateur du projet et qu'afin de le mettre en évidence ils avaient décidé de sortir la pipe en squeleton. Si, au lieu d'un simple point blanc, qui n'est pas l’apanage de le marque, ils avaient choisi de placer un cristal taillé façon diamant sur le tuyau, s'il ça avait été une création de Saint Claude faisant lien entre le passé pipier et de taillerie de pierre et un modernisme technologique à venir . . . Tout cela aurait peut-être fini par avoir un sens.

Je ne sais comment l'exprimer  mais il se dégage de tout ça un manque de maîtrise créatrice, un manque d'affirmation ; un je ne sais quoi d'innovation pour l'innovation, juste pour faire parler de la marque, obtenir des prix, de la publicité . . .

C'est dommage, même avec le même objet, simplement avec plus de conviction, avec un peu plus d'aboutissement, quitte à mettre un diamantaire dans la boucle, ils auraient pu emporter l'adhésion du public. 

On ne peut pas faire croire à quelque chose auquel on ne croit pas soi-même intensément, du plus profond de son être . . .