Cohabitation

Actuellement j'ai 2 pipes et 5 tabacs, je me demande dans quel pipe fumée quel tabac ; c'est a dire quel sont les tabacs qui peuvent cohabiter dans la même pipe ? Comme faites vous le partage ?

Pas de partage.

Une pipe dédiée à un type de tabac : aros (et encore, ca dépend lesquels, le mieux étant encore un aro une pipe), anglais, Va et Va/Pe, semois.

C'est moins restrictif avec l'écume, moins de crossover. De plus, tu ne laisses pas de culot.

L'idéal, c'est une pipe, un tabac. Mais si tu es limité en nombre de pipes, tu peux adopter, en attendant que la fortune frappe à ta porte, la répartition suivante :

- Les bruns (gris, Semois, Caporal export, Bergerac, Saint-Claude, etc.) ;

- Les aros (Ålsbos de diverses couleurs, Amphoras, etc.) ;

- Les anglais ;

- Les flakes.

Les bruns marquent peu les pipes. Ils peuvent à la rigueur, en cas de pénurie, être fumés dans la même pipe que n'importe quel tabac d'une autre catégorie.
De surcroît, ce sont d'excellents tabacs de culottage.

Les aros marquent durablement les pipes, les anglais encore plus ; ces deux catégories doivent avoir leur(s) pipe(s) réservée(s). Pas la même, évidemment.

Les flakes, regroupant des tabacs de compositions variés, sont à regrouper par affinités d'arômes. Par exemple, je ne verrais pas trop d'inconvénient pour ma part à fumer PIF et PUF dans la même bouffarde si j'y étais obligé. Mais je n'y suis pas obligé, donc chacun a sa pipe attitrée (une liseuse Genod pour le PIF, une canadienne Dunhill pour le PUF).

Autre sentiment de déjà vu...

"Tout est dit et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes et qui pensent."

Cela dit, en matière de cohabitation, j'aime bien fumer des bruns dans des pipes marquées au latakia (le 90% des miennes). Parfois ça donne des colorations subtiles et pas du tout déplaisantes.

En plus, j'ai souvent l'impression (partagée par certains) que les bruns - je parle surtout des Kentucky italiens - aident à nettoyer les pipes, en quelque sorte à les remettre à zero. Trois bols de Forte vous effacent beaucoup de mauvais souvenirs...

FranP a écrit:...je parle surtout des Kentucky italiens...

Connais pas. C'est quel genre ? Plutôt Scaferlati, plutôt Semois ? Sui generis ?

Je pencherais vers scaferlati . . .





...moins la cimette voilà trois specimen !

+1 avec oumpah-pah !

et bon culottage!

FranP a écrit:En plus, j'ai souvent l'impression (partagée par certains) que les bruns - je parle surtout des Kentucky italiens - aident à nettoyer les pipes, en quelque sorte à les remettre à zero.

Toutes mes pipes achetées aux puces sont passées par une cure de semois ou de gris avant affectation définitive.

Merci les gars ... je retourne aux archives ...

@ Syl20h : OK, merci.

Je vous propose une ségrégation en fonction de ce que contiennent les tabacs puisque ce sont ces éléments qui marquent la pipe:

- Aromatiques, il y a toute sortes d’essences ajoutés dans ces tabacs qui font qu’ils sont à séparer du reste mais restent assez compatibles entre eux.

- Latakia, c’est « contaminent » célèbre plus besoin de la décrire !

- Perique, il donne moins de rémanence que le Latakia mais je le sépare par gourmandise, il donne beaucoup de gout plus subtil.

- Virginia pur ou « brun » (ou Va/Or à la rigueur)

- Semois, il est tellement unique qu’il fait bande à part.

Il faut préciser que mise à part les aromatiques, je ne respecte pas à 100% les autres ségrégations…