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LE "TASSE-BRAISES V II" du Tasse-braises pour les membres!!!
Sam 29 Nov - 1:13 par Admin
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La saga Dunhill
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La saga Dunhill
« Les grilles en cuivre semblent s’ouvrir sur des coffres-forts de banque aussi bien gardés que Fort Knox. Il y a de quoi. La cave à cigares – humidor roomen anglais – de Dunhill, située au premier étage de la boutique du 48, Jermyn Street, en plein quartier branché de Londres, est un haut lieu du luxe anglais. Depuis des décennies, certains de ces coffres numérotés passent entre les mains des mêmes familles, de génération en génération. Une idée brillante –parmi tant d’autres ! – du fondateur de la célèbre maison : dès 1907, Alfred Dunhill avait en effet imaginé d’offrir à ses clients un service très personnalisé, en leur préparant le mélange de tabac approprié à leur palais. Ces recettes nominatives sont toujours consignées aujourd’hui dans un livre de cuir usé et patiné, My Mixture, en quelque sorte une bible pour les très sélects amateurs de barreaux de chaise. Ce petit plus – qui vous attache indéfectiblement à une griffe – a toujours été la force de la maison.
Une histoire qui coïncide avec l'avènement de l'automobile
«Acheter Dunhill, c’est un peu faire partie d’un club, où l’on s’adresse des clins d’œil subtils de reconnaissance », raconte Richard Dunhill, le petit-fils du fondateur, aujourd’hui président à vie de la société. Et son fils, Mark, directeur général pour la Grande-Bretagne, d’ajouter : «Notre aïeul avait à la fois le génie de la créativité et celui de l’irrévérence. Ce côté iconoclaste est resté dans l’ADN de notre entreprise. Les habitués qui entrent dans nos boutiques, que ce soit à Londres, à New York, à Paris ou à Tokyo, s’attendent à y trouver des objets non seulement d’une qualité irréprochable, mais inédits, avec cette touche d’humour qui les rend uniques. Ce doit être le cadeau parfait pour l’homme qui a déjà tout.» L’étonnante saga de la famille Dunhill remonte à la fin du XIXe siècle avec l’avènement de l’automobile. Rompu dès l’âge de quinze ans au travail du cuir –son père était un artisan prospère, spécialisé dans la sellerie et les équipages de chevaux –, Alfred Dunhill se passionna pour ce nouveau passe-temps, encore l’apanage de play-boys et d’excentriques fortunés. La première course automobile entre Londres et Brighton avait eu lieu en 1896 pour célébrer l’émancipation de l’automobiliste, jusque-là astreint à une vitesse de 6,5 km/h et obligé d’employer un homme portant un drapeau rouge pour marcher devant la voiture. Avec l’abrogation de cette loi prudente, le coureur de l’ère victorienne pouvait enfin se lâcher pour pousser les moteurs crachotants des Panhard & Levassor, De Dion-Bouton et autres Peugeot à l’effarante vitesse de 19 km/h. Encore lui fallait-il une tenue pour affronter les intempéries ! Entrevoyant le filon, Alfred Dunhill s’empressa de créer sous le label Motorities une entreprise florissante qui, des longs manteaux de pluie en cuir aux accessoires de tableaux de bord, couvrait tout l’univers de l’automobiliste de la Belle Epoque. Everything but the motor (tout sauf le moteur) promettait la pub de son catalogue, pourvu de mille quatre cent cinquante-sept articles de grand luxe. Lesquels n’étaient pas sans insolence !
Un inventeur plein d'humour
Ayant eu maille à partir avec des policiers pour un excès de vitesse enivrant (35 km/h !), Alfred Dunhill avait inventé des jumelles baptisées Bobby Finders (découvreurs de flic), censées «repérer un policier à 800 mètres, même si celui-ci était déguisé en homme respectable ». Dès 1902, la première boutique Dunhill de Conduit Street faisait un malheur auprès des aristocrates anglais, conquis à la fois par cet humour et par la qualité inégalable de ses articles, leurs cuirs doux comme du beurre, leurs objets nobles, ingénieux et en avance sur leur temps. L’esprit toujours en alerte, Alfred Dunhill était expert dans l’art d’anticiper les besoins de ses clients. « J’ai commencé dans l’ignorance, et j’ai tout appris d’eux : le business, c’est ça », disait-il en guise de credo. Après que l’un de ses amis eut perdu un bras durant la Grande Guerre, il inventa le Briquet Unique, le premier briquet de poche que l’on pouvait allumer d’une seule main. Puis, à la demande d’un client américain, l’horloge incorporée dans les briquets de table, et bientôt les étuis à cigarettes multifonctions en or massif, qu’il baptisa les Compendium (avec stylo, batteur à champagne, rouge à lèvres, etc.). Il ne tarda pas à élargir sa gamme au tabac et aux pipes, à un certain sportswear lié au cricket ou au golf, ainsi qu’à une ligne «Avorities» pour couvrir les besoins des aviateurs engagés dans la guerre. Il allait d’ailleurs se tailler une réputation de gentleman pince-sans-rire auprès des officiers européens sur le front, en leur envoyant des colis de pipes et de tabac dans les tranchées, accompagnés de... papier toilette ! Devenu le nec plus ultra du gotha anglais, il se vit bientôt accorder le brevet de fournisseur de la Cour par le jeune prince de Galles – un habitué très attaché à la maison –, qui faisait et défaisait les modes des deux côtés de l’Atlantique.
Les Dunhill menaient grand train
Excentriques jusque dans leur vie privée, les Dunhill eux-mêmes menaient grand train, avec yacht, Rolls Royce et force caprices de dandys dons Juans, puisqu’ils en avaient le charme et l’allure. Après qu’Alfred, fatigué de la vie de famille, se fut enfui avec la fille d’un pêcheur, son frère, Herbert Edward Dunhill, plus connu sous le nom d’oncle Bertie par la famille, finit par diriger l’empire depuis sa villa sur la Riviera française ou depuis les Bahamas. Mais les quatre enfants d’Alfred étaient prêts à relever le gant. Lorsque le siège de la société fut entièrement détruit par les bombes allemandes, la nuit du 17 avril 1941, durant le Blitz, il se trouva un Dunhill pour reprendre la vente le matin même, au milieu des décombres. Quant à Mary, la fille d’Alfred, elle mourut à quatre-vingts ans, la mallette à la main, en attendant sur le trottoir le taxi qui devait la conduire à la réunion de direction qu’elle présidait. »
Eliane Georges
http://www.gala.fr/lifestyle_de_star/mode/histoire_de_mode/la_saga_dunhill_les_tresors_d_une_grande_maison_49742
Une histoire qui coïncide avec l'avènement de l'automobile
«Acheter Dunhill, c’est un peu faire partie d’un club, où l’on s’adresse des clins d’œil subtils de reconnaissance », raconte Richard Dunhill, le petit-fils du fondateur, aujourd’hui président à vie de la société. Et son fils, Mark, directeur général pour la Grande-Bretagne, d’ajouter : «Notre aïeul avait à la fois le génie de la créativité et celui de l’irrévérence. Ce côté iconoclaste est resté dans l’ADN de notre entreprise. Les habitués qui entrent dans nos boutiques, que ce soit à Londres, à New York, à Paris ou à Tokyo, s’attendent à y trouver des objets non seulement d’une qualité irréprochable, mais inédits, avec cette touche d’humour qui les rend uniques. Ce doit être le cadeau parfait pour l’homme qui a déjà tout.» L’étonnante saga de la famille Dunhill remonte à la fin du XIXe siècle avec l’avènement de l’automobile. Rompu dès l’âge de quinze ans au travail du cuir –son père était un artisan prospère, spécialisé dans la sellerie et les équipages de chevaux –, Alfred Dunhill se passionna pour ce nouveau passe-temps, encore l’apanage de play-boys et d’excentriques fortunés. La première course automobile entre Londres et Brighton avait eu lieu en 1896 pour célébrer l’émancipation de l’automobiliste, jusque-là astreint à une vitesse de 6,5 km/h et obligé d’employer un homme portant un drapeau rouge pour marcher devant la voiture. Avec l’abrogation de cette loi prudente, le coureur de l’ère victorienne pouvait enfin se lâcher pour pousser les moteurs crachotants des Panhard & Levassor, De Dion-Bouton et autres Peugeot à l’effarante vitesse de 19 km/h. Encore lui fallait-il une tenue pour affronter les intempéries ! Entrevoyant le filon, Alfred Dunhill s’empressa de créer sous le label Motorities une entreprise florissante qui, des longs manteaux de pluie en cuir aux accessoires de tableaux de bord, couvrait tout l’univers de l’automobiliste de la Belle Epoque. Everything but the motor (tout sauf le moteur) promettait la pub de son catalogue, pourvu de mille quatre cent cinquante-sept articles de grand luxe. Lesquels n’étaient pas sans insolence !
Un inventeur plein d'humour
Ayant eu maille à partir avec des policiers pour un excès de vitesse enivrant (35 km/h !), Alfred Dunhill avait inventé des jumelles baptisées Bobby Finders (découvreurs de flic), censées «repérer un policier à 800 mètres, même si celui-ci était déguisé en homme respectable ». Dès 1902, la première boutique Dunhill de Conduit Street faisait un malheur auprès des aristocrates anglais, conquis à la fois par cet humour et par la qualité inégalable de ses articles, leurs cuirs doux comme du beurre, leurs objets nobles, ingénieux et en avance sur leur temps. L’esprit toujours en alerte, Alfred Dunhill était expert dans l’art d’anticiper les besoins de ses clients. « J’ai commencé dans l’ignorance, et j’ai tout appris d’eux : le business, c’est ça », disait-il en guise de credo. Après que l’un de ses amis eut perdu un bras durant la Grande Guerre, il inventa le Briquet Unique, le premier briquet de poche que l’on pouvait allumer d’une seule main. Puis, à la demande d’un client américain, l’horloge incorporée dans les briquets de table, et bientôt les étuis à cigarettes multifonctions en or massif, qu’il baptisa les Compendium (avec stylo, batteur à champagne, rouge à lèvres, etc.). Il ne tarda pas à élargir sa gamme au tabac et aux pipes, à un certain sportswear lié au cricket ou au golf, ainsi qu’à une ligne «Avorities» pour couvrir les besoins des aviateurs engagés dans la guerre. Il allait d’ailleurs se tailler une réputation de gentleman pince-sans-rire auprès des officiers européens sur le front, en leur envoyant des colis de pipes et de tabac dans les tranchées, accompagnés de... papier toilette ! Devenu le nec plus ultra du gotha anglais, il se vit bientôt accorder le brevet de fournisseur de la Cour par le jeune prince de Galles – un habitué très attaché à la maison –, qui faisait et défaisait les modes des deux côtés de l’Atlantique.
Les Dunhill menaient grand train
Excentriques jusque dans leur vie privée, les Dunhill eux-mêmes menaient grand train, avec yacht, Rolls Royce et force caprices de dandys dons Juans, puisqu’ils en avaient le charme et l’allure. Après qu’Alfred, fatigué de la vie de famille, se fut enfui avec la fille d’un pêcheur, son frère, Herbert Edward Dunhill, plus connu sous le nom d’oncle Bertie par la famille, finit par diriger l’empire depuis sa villa sur la Riviera française ou depuis les Bahamas. Mais les quatre enfants d’Alfred étaient prêts à relever le gant. Lorsque le siège de la société fut entièrement détruit par les bombes allemandes, la nuit du 17 avril 1941, durant le Blitz, il se trouva un Dunhill pour reprendre la vente le matin même, au milieu des décombres. Quant à Mary, la fille d’Alfred, elle mourut à quatre-vingts ans, la mallette à la main, en attendant sur le trottoir le taxi qui devait la conduire à la réunion de direction qu’elle présidait. »
Eliane Georges
http://www.gala.fr/lifestyle_de_star/mode/histoire_de_mode/la_saga_dunhill_les_tresors_d_une_grande_maison_49742
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