Vos habitudes de nettoyage...

Bilbo Baggins a écrit:Merci beaucoup Oumpah-Pah !

Prego.

Bilbo Baggins a écrit:Cependant, j'ai deux trois questions:
- Quand tu dis que certains préconisent de laisser la coucher de cendres au moins 24 heures, c'est sous entendu que je vire toute la cendre accumulée mais que je ne passe pas avec le Sopalin ?

Moi je ne le fais pas, je ne trouve pas qu'il y ait de différence sensible, ni dans la rapidité ni dans la qualité du culottage quand on procède ainsi. Mais je crois que les partisans de cette méthode se divisent en plusieurs courants :
Ceux qui laissent toute la cendre, sans seulement vider la pipe ;
Ceux qui vident la pipe mais laissent la cendre qui adhère à la paroi du fourneau ;
Ceux qui, suprême raffinement, soufflent dans la pipe sans la vider, ou plutôt la vident en soufflant dedans (je suppose qu'ils font ça dans leur jardin ?) pour qu'une couche de cendre épaisse et régulière se dépose sur la paroi du même.
Il y a peut-être des sous-sectes : n'étant pas moi-même un fidèle de ce culte, je ne peux pas te renseigner davantage. Mais j'ai bonne confiance que des zélateurs du mouvement se manifesteront pour t'éclairer.

Bilbo Baggins a écrit:
- Une question suit cette remarque: puis-je mettre la pipe tête en bas si j'applique cette méthode de "24 heures" ?

Je ne suis pas bien sûr de comprendre le sens de ta question, car une pipe peut toujours être mise tête en bas, c'est l'inverse qui pose problème : quand tu laisses reposer tête (= fourneau) vers le haut une pipe qui n'a pas séché, le jus de combustion descend par la tige et le tuyau jusqu'à la lentille, ce qui te réserve une surprise fort désagréable quand tu la reprends pour la fumer (infect goût de goudron et de vieux jus de pipe aux premières bouffées). En revanche, quand une pipe est bien sèche, il n'y a pas d'inconvénient à mes yeux à la ranger fourneau vers le haut. Mais il y a des puristes pour professer que cela ne doit se faire en aucun cas, même avec une pipe sèche. Je ne sais pas pourquoi.

Bilbo Baggins a écrit:
-Après tu dis la laisser une semaine environ avant de la démonter. Ca veux dire que tu ne retireras le filtre qu'au bout d'une semaine?...

Je ne suis pas concerné par la question, je ne fume que des pipes sans filtre. Mes 9 mm (j'en ai 2 ou 3), je les fume sans mettre de filtre dedans .

Bilbo Baggins a écrit:Une autre question en découle: pourquoi cette peur de démonter la pipe après l'avoir fumée ? Quels en sont les risques ?

Comme l'a très bien dit Dadi (doo wap), le risque est de te retrouver avec dans une main un tuyau sans floc, et dans l'autre une tête de pipe avec le floc cassé dans la mortaise de la tige. Ou pire encore, une tige cassée ou irrémédiablement fendue. C'est pour ça qu'il faut impérativement laisser la pipe non seulement refroidir, mais aussi sécher. Car à mon avis, le problème n'est pas tant la chaleur que l'humidité dégagée par la combustion, qui fait gonfler le bois de la tige de telle manière qu'il serre le floc comme dans une pince. Au bout de quelques jours (de trois/quatre à sept, voire dix, ça dépend des pipes, mais aussi des conditions hygrométriques du moment), le bois a séché et tu peux déboîter le tuyau de la tige sans problème.

P.S. Il me revient que certaines pipes 9 mm sont montées avec en guise de floc un tuyau de matière plastique mince et relativement souple. Ce que j'ai écrit ci-dessus ne vaut que pour les pipes à floc épais et rigide. Les 9 mm à floc mince peuvent en effet être démontées assez vite après avoir été fumées, il suffit qu'elles soient froides. C'est sans doute cette sorte de pipes que Dadi avait en tête quand il a écrit son post.

Oumpah-Pah a écrit:Mais je crois que les partisans de cette méthode se divisent en plusieurs courants :
Ceux qui laissent toute la cendre, sans seulement vider la pipe ;
Ceux qui vident la pipe mais laissent la cendre qui adhère à la paroi du fourneau ;
Ceux qui, suprême raffinement, soufflent dans la pipe sans la vider, ou plutôt la vident en soufflant dedans (je suppose qu'ils font ça dans leur jardin ?) pour qu'une couche de cendre épaisse et régulière se dépose sur la paroi du même.

houla! je fais les 3!!!
je secoue pour répartir la cendre sur les parois, je laisse quelques heures les cendres (pipe tête en bas) pour absorber le gros de l'humidité, puis je vide et souffle un coup pour virer ce qu'il y a dans le toyo!

c'est grave doc'?

C'est pour ça qu'il y a des cendres partout dans ta piaule

aaaaaaaaahhh!! c'est donc pour ça!!!

Merci beaucoup pour vos réponses!
Désolé si j'ai tardé, je suis en pleine période d'examens...

Bilbo Baggins a écrit:
- Une question suit cette remarque: puis-je mettre la pipe tête en bas si j'applique cette méthode de "24 heures" ?

Oumpah-Pah a écrit:
Je ne suis pas bien sûr de comprendre le sens de ta question, car une pipe peut toujours être mise tête en bas, c'est l'inverse qui pose problème : quand tu laisses reposer tête (= fourneau) vers le haut une pipe qui n'a pas séché, le jus de combustion descend par la tige et le tuyau jusqu'à la lentille, ce qui te réserve une surprise fort désagréable quand tu la reprends pour la fumer (infect goût de goudron et de vieux jus de pipe aux premières bouffées). En revanche, quand une pipe est bien sèche, il n'y a pas d'inconvénient à mes yeux à la ranger fourneau vers le haut. Mais il y a des puristes pour professer que cela ne doit se faire en aucun cas, même avec une pipe sèche. Je ne sais pas pourquoi.

Illustré, ça nous donne ceci?

Question nettoyage, c'est au jugé selon le "comportement" de la pipe lors du fumage qui vient de se terminer. Mais un petit coup de chenillette tuyau-tige quand même à chaque pipe fumée. Pour le culot, un petit scalpel à lame arrondie me sert de grattoir, avec précaution, lorsque la couche l'exige. Périodiquement mais sans agenda précis, l' extérieur est essuyé avec une petite peaude chamois et un chouïa de cire puis lissé avec une autre peau de chamois très fine et très souple.
Nettoyage tuyau-tige avec chenillette qui gratte, puis chenillette imbibée d'alcool (un fond de marc de bourgogne ou de grappa ou d'un alcool de fruit éventé) suivi d'une chenillette sèche après plusieurs fumages (5 ou 6).