Nos cheminements respectifs

J'ai joint mon premier forum en 2010. C'était le TB. À ce moment, je possédais environ une douzaine de pipes. Des Blatter, Peterson, Stanwell et Chacom, surtout des classiques. Je possédais également quelques écumes.
Depuis ce temps, ma fréquentation de ce forum, et d'autres, ont élargi mes horizons. Mon cheptel s'est élargi et parfois réduit, incorporant plusieurs autres marques. Surtout, j'ai remarqué une ouverture à de nouveaux shapes et finitions. Tandis que je privilégiais les lisses, j'ai développé, rapidement, un intérêt pour les sablées et, plus tard, les rustiquées. Aujourd'hui, j'ai fait un retour aux classiques et aux droites ou 1/4 de courbe, avec quelques demi courbes qui représentent des exceptions. 
Mon intérêt, depuis près de 2 ans, se porte de plus en plus sur le travail d'Ian Walker, de Northern Briars. Mon cheptel comporte surtout de ses pièces. Puis, quelques Peterson, Savinelli et Stanwell. 
Ce que j'ai surtout remarqué dans mon cheminement, c'est que j'en suis venu à préférer une plus petite rotation. Cela me permet, ainsi, de fumer chacune de façon régulière. Je ne vois pas d'intérêt, personnellement, à accumuler tellement de pipes que je ne les fume que très rarement. 
Qu'en est - il de votre cheminement ?

Chacom, Lacroix, Jeantet, Stanwell, Morel, Nuttens. principalement des droites, quelques quart de courbe. Une trentaine au total et cela me suffit. je ne suis pas un collectionneur.

Je suis compulsif en toute chose, par nature.
Je regardais un mauvais film un soir, il y a de cela une dizaine d'années, et la furtive apparition d'une churchwarden a comme fiché dans mon corps et mon esprit une nouvelle obsession.

J'ai fébrilement acquis mes premières pipes, que j'ai pris soin de fumer bien et lentement, découvert "mes" tabacs, puis après quelques années de cumul et d'expériences, de voyages et de coups de coeur, je me suis retrouvé avec à peu près 80 pipes.

De tout, des anonymes et des Dunhill, des Danoises et des Françaises, des droites, des courbes, des lisses et des moins lisses, mais surtout des Churchwarden.

Je ne saurais pas vraiment l'expliquer, mais je m'y retrouve.
Avec une courte je me ressens comme décalé, maladroit, un peu forcé par moi-même ... Une church, à mes yeux, me ressemble.

Et puis j'aime l'objet, la finesse, la légèreté du tuyau .. Bref, c'est vraiment mon truc.

Je me moque aujourd'hui de bien des choses, et le pédigrée de mes pipes en fait partie.

J'ai envie de retrouver cette sensation perdue de lenteur délicieuse que le Havane ne m'offre qu'à peine.
Je regarde alors parmi mes Churchwarden une Vauen toute simple, ma préférée, une paire de Morel, une Il Ceppo, une Savinelli et une Peterson au tuyau brisé qu'il faudrait que je songe à remplacer.

Bonnes volutes