La pipe maïs...

Salut les jeunes,

Quelques questions me taraudent. J'aime la douceur des maïs, franchement. Cependant celles que je possède sont bien mais le perçage est - à mon avis - trop large. De plus je trouve les foyers trop petits, ce qui engendre en fin de pipe une sorte de déception, déjà ?

Donc, je m'adresse aux amateurs éclairés de ces pipes: savez-vous s'ils existe - de préférence en Europe - des pipes maïs de bonne fabrication ET avec un foyer respectable ? Jusqu'à ce jour... je n'ai rien vu. Même chez Dan Pipe elles ont l'air communes.

Merci 'tous

Missouri Meerschaum fait des pipes avec des fourneaux très généreux :http://www.corncobpipe.com/product.php?productid=16189&cat=284&page=1

Celle-ci est ma favorite et a un fourneau de taille normale : http://www.corncobpipe.com/product.php?productid=16134&cat=260&page=1

Par contre au niveau du perçage je ne sais pas s'il en existe avec des perçages plus fins. Je sais qu'il y a un pipier américain qui fait des tuyaux en ébonite adapté aux MM (http://www.walkerbriarworks.com/html/_forever__stems.html), je suppose que le perçage est classique, mais il faudrait lui demander.

Merci Gunny, je vais jeter un oeil... même un peu plus à mon avis

A la Pipe du Nord, hier, pour une nouvelle blague à tabac, j'ai acheté sur un coup de tête ma première maïs : très agréable à fumer !

Et comme je suis en ce moment à fond dans l'écume, la sensation de fumage n'est pas très éloignée, la maïs rendant le tabac encore plus doux, me semble-t-il.

J'aime beaucoup les corncob, c'est d'un rapport qualité prix imbattable.
Les
quelques défauts qu'on leur trouve sont surtout du au fait de la
relation très particulière qu'ont les amateurs éclairés avec le pipe:

-d'abord
leur look rural les éloignent de l'idée que la pipe est le représentant
d'un certain bon gout de leur propriétaire. En effet l'image de
l'amateur moderne est celle du personne qui a une certaine classe, et
qui a des gouts d'amateur éclairé et donc de connaisseur. La corncob,
elle, est résolument prolétaire, c'est un outil pour fumer et elle est
vouée à sa fonction uniquement, et son existence est lié à son cout de
fabrication économique. Les quelques freehand de chez Missourri
Meerschaum sont la pour les collectionneurs mais à mon sens sont des
productions contre nature pour le moins insensées. Il y a rien de plus
éloigné qu'une freehand et un corncob, c'est deux conceptions diamétralement opposées.

-L'autre
défaut qu'on lui trouve c'est son coté jetable, l'amateur (dont je fais
partie à titre de débutant) aime les belles choses, aime les mériter (
les payer chers, culotter ses pipe, les entretenir). Ainsi s'instaure un rapport tout personnel entre le fumeur et sa pipe.
Avec la corncob rien de tout ça, voila un outil immédiatement utilisable, qui encaisse les mauvais traitements sans broncher. Un outil voué à être remplacé par un clone tôt ou tard... c'est ça qui gêne quelque part. A mon avis il faut voire les choses avec un autre œil.
l'amateur de vin va dire j'aime le Gigondas. Soit. Il aime pas cette bouteille en particulier.il vient de la boire et il en trouvera jamais une strictement identique. Il aime ce vin, et même si en fonction des producteurs et des années il y a des variances, il reconnait un certain nombre de qualités gustatives récurrentes qui forme son identité. Moi c'est pareil avec les corncob, je les aime pour ce qu'elles sont: d'excélentes fumeuses. Éphémères mais remplacables a volonté.

Dois je vous dire que je suis un amoureux de la corncob?

Ah, l'amour !
... pipes, femme(s) (au moins la sienne) et guitares, trois bonnes raisons d'aimer.

Tout à fait d'accord avec toi, Diez, quant à la différence de relation entretenue par le fumeur entre les bruyères, les écumes et une pipe maïs, tout le monde ici sera d'accord là-dessus, du moins je le suppose.
En outre, en ce qui me concerne, c'est une pipe tout à fait occasionnelle, plutôt rare dans ma rotation, donc le côté jetable est tout relatif, puisque certains parlent d'une centaine de fumages.

Par contre, je ne pense pas que du prix d'une pipe en découle sa valeur, du moins affective, d'ailleurs la proposition est si vaste et la notion de chèreté si relative (jusqu'à un certain point) qu'il serait malaisé d'établir un mètre étalon.