churchill

Je ne machouille pas, ne suçotte pas, ne bavouillle pas mes cigares qui gardent ainsi une bonne tenue jusqu'à leur fin.

Je fume tous mes cigares jusqu'à la lie, voire jusqu'à l'hallali, en fait jusqu'à ce que je me brule . . .

Celà dit, seules les chutes prélevées sur le cigare avant son allumage entrent dans la composition de mes mélanges. Ces chutes doivent ouvrir la route à la fumée, la plupart des cigares sont gorgés de goudrons car la circulation d'air est anormalement faible. Il est absolument nécessaire, dans ce cas, de libérer le flux d'air afin de permettre une combustion correcte sans production de ce jus noséabond si détestable. Un exemple entre mille : le King Edward Imperial, infumable au sortir de sa boite, une insertion de la pointe de mon tasse braise jusqu'à son milieu et il va se fumer, sans juter, jusqu'à la fin. Il en est de même pour la plus part des cigares et j'utilise désormais les coupes cigares circulaires venus si je ne m'égare de nos confrères allemands. Il est necessaire d'inciser assez profondément pour assurer cette circulation d'air correcte. Un coupe cigare traditionnel écrasera une tripe un peu souple, l'empéchant de respirer, alors que le coupe cigare circulaire n'a pas ce type d'inconvénient.

Du coup, je n'utilise plus les coupes cigares classiques que l'on m'avait offert mais un coupe cigare publicitaire Solingen à 2 balles (mais doté d'une qualité d'acier correcte).