Ma première pipe...une pipe home-made!

Nous sommes plusieurs, sur ce forum a avoir fabriqué une ou plusieurs de nos pipes, pour quelques uns, il s'agit même de leur activité professionnelle ! ! !

Le raccord entre la tige et le tuyau est assez rarement vissé, le plus souvent, le floc (tenon) du tuyau, cylindrique ou conique, assure l'étanchéité en s'enfonçant dans la tige.

Dans le cas de foyer en merisier sauvage (attention, le merisier d'ébénisterie, à pousse plus rapide, donne un bois résistant mal à la chaleur et impropre a fabriquer un foyer de pipe ayant une durabilité satisfaisante) il arrive fréquemment que la tige soit rapportée sur le foyer (en ce cas elle est souvent vissée) voire que le tuyau soit directement raccordé au foyer.

Dans le cas d'un tuyau en bambou, l'usinage de chaque extrémité du bambou permet de doter le tuyau d'une lentille en acrylique plus confortable en bouche d'un côté et d'un floc en nylon plus résistant de l'autre côté. Floc et embout étant collés tout bêtement à la cyanolite.

Pour éviter que le merisier sauvage ne fende sous les contraintes exercées par le tuyau, tu peux également confectionner une pièce de jonction en nylon que tu colleras dans un logement réservé sur l'extérieur du foyer. Invisible tuyau en place elle garantira la pérennité de ton Œuvre . . .

Le montage au liège peut également être utilisé en rendant cylindrique ou conique une des extrémité du bambou.

Dans le cas d'une pipe en merisier, l'extérieur était souvent vernis par le passé, pour ma part, je ne vernis que l'écorce pour éviter qu'elle ne se délite et je cire à la carnauba le reste de l'extérieur de la pipe.

ATTENTION, on ne met rien dans le foyer, sauf, éventuellement, si on y tient vraiment, une fine couche de miel . . .

Bah oui, le merisier tiens moins bien à la chaleur que la bruyère, aussi, le culottage par tiers est plus que vivement conseillé et un culottage au miel, outre son goût agréable ne peut qu'être bénéfique.

Sur ce, n'oublie pas, jeune padawan, qu'être trop présomptueux il ne faut et que c'est sur ses erreurs qu'on bâtit son savoir faire