Pierre Morel Pot sitter Bambou "A"

Gina a écrit:Bien jolie, mais je trouve le bambou un peu trop blanc à mon gout !

Alain a écrit:Pour les newbies je rappelle qu'il s'agit de rhizome et pas de tuteur Vilmorin

Alain a écrit:
Le bambou est un filtre naturel qui se teinte au fumage, sauf si on le traite artificiellement à la flamme ou autre. Pour les newbies je rappelle qu'il s'agit de rhizome et pas de tuteur Vilmorin

Gina a écrit:Bien jolie, mais je trouve le bambou un peu trop blanc à mon gout !

Gina a écrit:

Alain a écrit:
Le bambou est un filtre naturel qui se teinte au fumage, sauf si on le traite artificiellement à la flamme ou autre. Pour les newbies je rappelle qu'il s'agit de rhizome et pas de tuteur Vilmorin

Je crois savoir que Pierre Morel se fournit chez David Enrique pour les bambous ?

Cependant, j'ai aussi vu des pipes avec allonge en bambou noir, et là je ne pense pas que ce soit traité à la flamme ? Si ?

tofsunder a écrit:je crois que je me met à apprécier le bambou… (en pipe, pas en TB)
quelqu'un sait quelle est l'essence de bambous qui fait des nœuds aussi rapprochés ?
j'en planterais bien chez moi…

Arthur a écrit:J’attends une bambou avec une filtre, je peux attendre longtemps vous allez me dire

Gina a écrit:Sinon, si on me l'offre, je dis pas non !

Alain a écrit:

tofsunder a écrit:je crois que je me met à apprécier le bambou… (en pipe, pas en TB)
quelqu'un sait quelle est l'essence de bambous qui fait des nœuds aussi rapprochés ?
j'en planterais bien chez moi…

Ce sont les rhizomes pas les tiges. Et si tu plantes du bambou, attention les yeux à la vitesse de prolifération sans quoi tu vas transformer Nancy en delta du Mekong.

Installé dans une charmante fermette à Flesselles (Somme), Akim Drani se serait bien passé de cette nouvelle décoration. Il y a un an environ, cet enseignant de 39 ans s'aperçoit que le carrelage de son salon gonfle et se fissure. Sur les conseils de son assureur, il enlève les carreaux incriminés... et tombe, stupéfait, sur des rhizomes, des racines de bambous.
Car la plante est particulièrement vorace. En quelques années, les racines se sont discrètement infiltrées, depuis le terrain voisin, jusque sous les fondations de sa maison.

Sur les conseils de sa compagnie d'assurance, Akim donne quelques coups de pioches dans son salon, mais sans vraiment réaliser l'ampleur des dégâts. Au retour de trois semaines de vacances, la surprise est cette fois de taille : « Des tiges de 30cm avaient poussées dans mon salon. On s'est dit, c'est pas possible on est envahi ! C'est Montroplantes, ces montres de dessin animés, mi-plantes mi-animales ! » se rappelle Akim, riant nerveusement : « Maintenant ça fait des petits bosquets, on dirait un jardin exotique ! »

Depuis, la prolifération continue. Pour en venir à bout, il est nécessaire de traiter à la fois les racines et les tiges. Impossible de donner le coup de sécateur salvateur. Au final, il faudra attendre 6 mois après l'arrachage des bambous pour être certain qu'aucune racine ne subsiste...et commencer enfin les travaux. Privé d'accès à l'étage, le couple a été contraint de déménager la chambre dans le dressing... Et pendant ce temps-là, le bambou, lui, pousse toujours...

Indemnisation casse-tête

Par chance, le propriétaire de la maison voisine n'est autre que la mairie ; laquelle offre de financer la destruction des bambous. Malgré tout, Akim se retrouve en conflit avec son assureur. D'après lui, la compagnie n'indemnise pas l'intégralité de son préjudice : « Ils minimisent tout ! Au début, ils ne voulaient traiter qu'une partie du salon. Les racines auraient fini par réapparaitre ailleurs. Il a fallu convaincre les experts, obtenir des garanties sur les remboursements...Je me suis retrouvé tout seul, contre mon assureur, alors que c'est justement lui qui est censé me défendre. »

Même si on le sent fatigué par son combat, Akim n'en démord pas. S'il n'obtient pas gain de cause auprès de son assurance, il ira devant les tribunaux. « Je parle bambou, je dors bambou, je respire bambou ! » Un comportement qui va jusqu'à inquiéter ses collègues de travail. Mais l'expert en bambou qu'il affirme être devenu veut faire de sa mésaventure un exemple : « Depuis qu'on parle de mon problème, j'ai reçu plusieurs coups de fils pour me demander des conseils. Il y a énormément de gens qui plantent des bambous sans connaître les risques, ou sans mettre de protections appropriées pour les racines. » Et une fois les dégâts visibles, il est presque trop tard. Si le carrelage d'Akim finira par être réparé, c'est désormais pour les fondations de sa maison qu'il s'inquiète.

LeParisien.fr