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Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
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Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Scies vieilles comme le monde de la pipe, conversations constamment renouvelées par les fumeurs de pipes, rumeurs, experts dogmatiques, théories... Bref un sujet mordant: le tabac et son combat contre la langue.
Et si ça revient tout le temps, ben c'est que parce que ça respecte le vieil adage (que les plus jeunes ou les facebookeurs ont tendance à oublier - ou n'ont jamais su): tous les problèmes simples ont déjà été résolus; toutes les solutions faciles ont déjà été apportées; ne reste que le compliqué (ou le pas si simple).
Malgré ça, voici: «(Presque) toute la vérité à propos des langues mordues.»
La théorie générale.
L'assaut sur les muqueuses, et spécialement sur la langue, est une affaire de degré de Ph (le potentiel hydrogène) d'une solution (en l'occurrence, la salive). Une solution acide indique un Ph faible, une solution basique un Ph élevé.
Plus la solution a un Ph élevé (basique), plus l'assaut sur la langue sera puissant. À l'inverse, une solution avec un Ph plus faible ne piquera pas.
L'état des lieux (en l'occurrence, votre bouche).
Tous n'ont pas le même degré de Ph dans leur salive «naturelle». De sorte qu'il faut parler d'une prédisposition naturelle à se faire ou non mordre la langue lorsque l'on fume. À ce chapitre, comme à bien d'autres et de plus importants, certains sont mieux lotis que d'autres.
Les conditions circonstancielles jouent un rôle également: état de santé, aliments récemment ingurgités, etc.
Le même principe demeure: plus le Ph est bas, moins ça pique.
Les tabacs
C'est le premier élément dont il faut tenir compte, mais il n'est finalement pas le plus important.
Les tabacs séchés à l'air (de type Burley (Maryland, Semois)) sont les plus alcalins, les plus basiques, donc: Ph plus élevé, piquent davantage.
Les tabacs séchés à l'air chaud, sous un feu, torréfiés ou doublement fermentés (Virginie, Latakia, Périque...) sont plus acides: Ph plus faible, donc: piquent moins.
(D'autres traitements peuvent être employés pour réduire l'alcalinité des feuilles.)
La réalité inversée
Cependant, au-delà des tabacs comme tels, on découvre que d'autres aspects du fumage sont plus significatifs. Il faut en effet tenir compte de deux facteurs majeurs: la température de combustion et la présence de sucre dans le mélange.
La température de combustion
L'idée de départ est très simple, plus c'est chaud, plus ça piquera.
Le sucre
Le sucre produit de l'acidité et donc réduit théoriquement l'agressivité. Mais ce n'est vrai qu'en théorie. En pratique, on découvre que la présence de sucre dans un mélange a tendance à avoir l'effet contraire et à contribuer à l'agressivité de celui-ci. La raison en est que le sucre est surtout utilisé dans les mélanges aromatiques qui ont tendance à se consumer à des températures plus élevées. Autrement dit, les bienfaits du sucre sont alors détruits par la température de combustion.
(À l'inverse, la présence de Burley - naturellement piquant - ralentit la combustion et provoque généralement un effet contraire à sa nature: de piquant, il devient un facteur adoucissant.)
Pas simple, c'est vrai. Mais une fois combinés, tous ces éléments parfois contradictoires débouchent sur des trucs permettant de réduire l'agressivité des mélanges que vous fumez. (Beaucoup les connaissent et s'ils ne les appliquent pas, tant pis pour eux; plusieurs ne les connaissent pas et ont vraiment besoin d'apprendre à les mettre en pratique.)
1. D'une manière générale, les mélanges contenant des tabacs naturellement plus acides (Virginie, Latakia, Périque) et contenant peu ou prou d'ajouts aromatiques sont moins agressifs. À l'inverse, les mélanges sucrés sont plus basiques et mordent davantage.
(On remarquera le rôle d'agent double du Virginie (ce traître)... d'un naturel peu agressif, les ajouts sucrés dont il est souvent la victime peuvent le transformer en bête immonde...)
2. La température de combustion est, dans tous les cas, critique. Si on ne veut pas se faire mordre, il faut la garder la plus basse possible:
a) Procéder à un allumage en douceur, quitte à devoir vous y reprendre à quelques reprises. L'allumage "efficace" en un seul coup énervé fait monter grandement la température et le mal est fait.
b) Tirer lentement et doucement sur sa pipe. Se contenter de garder le feu au minimum.
c) Si la pipe semble vouloir s'éteindre, laisser plutôt mourir le feu, refroidir la pipe et la rallumer. Se battre avec pour qu'elle reste allumée fera évidemment monter la température.
d) Ne vous battez pas davantage avec le culot afin de fumer jusqu'au fond. Cela fait évidemment monter la température rapidement.
e) Évitez de fumer des mélanges trop humides, quelle qu'en soit la composition. Cette humidité ne peut être chassée que par une température de combustion plus élevée. Laissez sécher avant de bourrer.
Rappelez-vous qu'il suffit de quelques pompages ratées pour que la morsure survienne, même si vous ne la découvrez que quelques minutes plus (trop) tard.
3. Évitez les mélanges contenant trop de sucre et qui brûleront comme des feux de paille. (Plusieurs mélanges «de gare» - ou «drugstore» - sont de ce type.)
4. Lorsque vous fumez, éviter de manger des trucs salés, épicés, ou de boire des boissons sucrées et gazéifiées.
Une dernière chose sur ce sujet. La classification a priori des mélanges en «ceux qui piquent» et «ceux qui ne piquent pas» n'est pas une indication très utile. La manière de fumer est plus significative que les caractéristiques initiales du mélange. Certes, il y a des mélanges qui sont plus à même de mordre la langue que d'autres. Mais un bon fumeur parviendra à fumer de la paille sucrée sans trop souffrir (en gardant la température de combustion la plus basse possible), alors qu'un mauvais fumeur connaîtra un sort buccal atroce avec n'importe quel mélange.
Et si ça revient tout le temps, ben c'est que parce que ça respecte le vieil adage (que les plus jeunes ou les facebookeurs ont tendance à oublier - ou n'ont jamais su): tous les problèmes simples ont déjà été résolus; toutes les solutions faciles ont déjà été apportées; ne reste que le compliqué (ou le pas si simple).
Malgré ça, voici: «(Presque) toute la vérité à propos des langues mordues.»
La théorie générale.
L'assaut sur les muqueuses, et spécialement sur la langue, est une affaire de degré de Ph (le potentiel hydrogène) d'une solution (en l'occurrence, la salive). Une solution acide indique un Ph faible, une solution basique un Ph élevé.
Plus la solution a un Ph élevé (basique), plus l'assaut sur la langue sera puissant. À l'inverse, une solution avec un Ph plus faible ne piquera pas.
L'état des lieux (en l'occurrence, votre bouche).
Tous n'ont pas le même degré de Ph dans leur salive «naturelle». De sorte qu'il faut parler d'une prédisposition naturelle à se faire ou non mordre la langue lorsque l'on fume. À ce chapitre, comme à bien d'autres et de plus importants, certains sont mieux lotis que d'autres.
Les conditions circonstancielles jouent un rôle également: état de santé, aliments récemment ingurgités, etc.
Le même principe demeure: plus le Ph est bas, moins ça pique.
Les tabacs
C'est le premier élément dont il faut tenir compte, mais il n'est finalement pas le plus important.
Les tabacs séchés à l'air (de type Burley (Maryland, Semois)) sont les plus alcalins, les plus basiques, donc: Ph plus élevé, piquent davantage.
Les tabacs séchés à l'air chaud, sous un feu, torréfiés ou doublement fermentés (Virginie, Latakia, Périque...) sont plus acides: Ph plus faible, donc: piquent moins.
(D'autres traitements peuvent être employés pour réduire l'alcalinité des feuilles.)
La réalité inversée
Cependant, au-delà des tabacs comme tels, on découvre que d'autres aspects du fumage sont plus significatifs. Il faut en effet tenir compte de deux facteurs majeurs: la température de combustion et la présence de sucre dans le mélange.
La température de combustion
L'idée de départ est très simple, plus c'est chaud, plus ça piquera.
Le sucre
Le sucre produit de l'acidité et donc réduit théoriquement l'agressivité. Mais ce n'est vrai qu'en théorie. En pratique, on découvre que la présence de sucre dans un mélange a tendance à avoir l'effet contraire et à contribuer à l'agressivité de celui-ci. La raison en est que le sucre est surtout utilisé dans les mélanges aromatiques qui ont tendance à se consumer à des températures plus élevées. Autrement dit, les bienfaits du sucre sont alors détruits par la température de combustion.
(À l'inverse, la présence de Burley - naturellement piquant - ralentit la combustion et provoque généralement un effet contraire à sa nature: de piquant, il devient un facteur adoucissant.)
Pas simple, c'est vrai. Mais une fois combinés, tous ces éléments parfois contradictoires débouchent sur des trucs permettant de réduire l'agressivité des mélanges que vous fumez. (Beaucoup les connaissent et s'ils ne les appliquent pas, tant pis pour eux; plusieurs ne les connaissent pas et ont vraiment besoin d'apprendre à les mettre en pratique.)
1. D'une manière générale, les mélanges contenant des tabacs naturellement plus acides (Virginie, Latakia, Périque) et contenant peu ou prou d'ajouts aromatiques sont moins agressifs. À l'inverse, les mélanges sucrés sont plus basiques et mordent davantage.
(On remarquera le rôle d'agent double du Virginie (ce traître)... d'un naturel peu agressif, les ajouts sucrés dont il est souvent la victime peuvent le transformer en bête immonde...)
2. La température de combustion est, dans tous les cas, critique. Si on ne veut pas se faire mordre, il faut la garder la plus basse possible:
a) Procéder à un allumage en douceur, quitte à devoir vous y reprendre à quelques reprises. L'allumage "efficace" en un seul coup énervé fait monter grandement la température et le mal est fait.
b) Tirer lentement et doucement sur sa pipe. Se contenter de garder le feu au minimum.
c) Si la pipe semble vouloir s'éteindre, laisser plutôt mourir le feu, refroidir la pipe et la rallumer. Se battre avec pour qu'elle reste allumée fera évidemment monter la température.
d) Ne vous battez pas davantage avec le culot afin de fumer jusqu'au fond. Cela fait évidemment monter la température rapidement.
e) Évitez de fumer des mélanges trop humides, quelle qu'en soit la composition. Cette humidité ne peut être chassée que par une température de combustion plus élevée. Laissez sécher avant de bourrer.
Rappelez-vous qu'il suffit de quelques pompages ratées pour que la morsure survienne, même si vous ne la découvrez que quelques minutes plus (trop) tard.
3. Évitez les mélanges contenant trop de sucre et qui brûleront comme des feux de paille. (Plusieurs mélanges «de gare» - ou «drugstore» - sont de ce type.)
4. Lorsque vous fumez, éviter de manger des trucs salés, épicés, ou de boire des boissons sucrées et gazéifiées.
Une dernière chose sur ce sujet. La classification a priori des mélanges en «ceux qui piquent» et «ceux qui ne piquent pas» n'est pas une indication très utile. La manière de fumer est plus significative que les caractéristiques initiales du mélange. Certes, il y a des mélanges qui sont plus à même de mordre la langue que d'autres. Mais un bon fumeur parviendra à fumer de la paille sucrée sans trop souffrir (en gardant la température de combustion la plus basse possible), alors qu'un mauvais fumeur connaîtra un sort buccal atroce avec n'importe quel mélange.
Cyl- TBfan
- Nombre de messages : 6376
Age : 70
Localisation : Québec
Date d'inscription : 02/11/2008
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Je ne suis pas assez pointu pour tout approuver d'emblée, mais pour ce point "e" je souscris pleinement !Cyl a écrit:
e) Évitez de fumer des mélanges trop humides, quelle qu'en soit la composition. Cette humidité ne peut être chassée que par une température de combustion plus élevée. Laissez sécher avant de bourrer.
J'ajouterai que le tassage de départ à son importance , il vaut mieux bien tasser ,du moment que ça tire bien, que d'avoir un bourrage aéré et fractionné laborieux à maintenir allumé au prix d'aspirations
frénétiques.
Daymonts- TBjunior
- Nombre de messages : 276
Age : 73
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 27/05/2017
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Merci Cyl.
Excellent article lu avec grand intérêt
Excellent article lu avec grand intérêt
Don Enrique- TBphile
- Nombre de messages : 1228
Age : 68
Localisation : Paraguay
Date d'inscription : 08/11/2014
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Punaise ça me rappel toutes mes erreurs de mes débuts.
J'ai rectifié le tir après avoir lu ce que Deni MC Kie avait fait comme boulot sur le sujet en d'autre lieu.
Je te rejoint grandement sur ce que tu as écris, surtout concernant le Burley. C'est clair que je suis beaucoup plus attentif à l'allumage quand les mélanges que je fume ne contiennent que du BC et du VA.
Idem pour l'allumage, je n'hésite pas à allumer en plusieurs fois ( 2 à 3 fois ) certains tabacs qui en règle général démarre aussi au quart de tour.
Merci CYL pour ce très bon boulot
J'ai rectifié le tir après avoir lu ce que Deni MC Kie avait fait comme boulot sur le sujet en d'autre lieu.
Je te rejoint grandement sur ce que tu as écris, surtout concernant le Burley. C'est clair que je suis beaucoup plus attentif à l'allumage quand les mélanges que je fume ne contiennent que du BC et du VA.
Idem pour l'allumage, je n'hésite pas à allumer en plusieurs fois ( 2 à 3 fois ) certains tabacs qui en règle général démarre aussi au quart de tour.
Merci CYL pour ce très bon boulot
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Merci Cyl pour ce bel exposé très instructif
PAT1er- TBphile
- Nombre de messages : 1675
Age : 63
Localisation : Cherbourg-en-Cotentin
Date d'inscription : 20/05/2017
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Merci Cyl !
Comme tout le monde -je suppose- j'ai de temps à autres essayé l'un ou l'autre tabac qui m'a écorché la langue au point de devoir renoncer à fumer la moindre pipe de mon tabac habituel pendant 2 ou 3 jours.
Sans chercher plus loin j'en ai conclu que ce devait être une animosité particulière du Virginia à mon encontre.
Plus éclairé grâce à toi, je vais entreprendre une exploration des plaisirs que peut offrir ce tabac en m'assurant d'abord qu'il n'y ait pas de sucres ajoutés...
Comme tout le monde -je suppose- j'ai de temps à autres essayé l'un ou l'autre tabac qui m'a écorché la langue au point de devoir renoncer à fumer la moindre pipe de mon tabac habituel pendant 2 ou 3 jours.
Sans chercher plus loin j'en ai conclu que ce devait être une animosité particulière du Virginia à mon encontre.
Plus éclairé grâce à toi, je vais entreprendre une exploration des plaisirs que peut offrir ce tabac en m'assurant d'abord qu'il n'y ait pas de sucres ajoutés...
Nicot- TBphile
- Nombre de messages : 2131
Age : 73
Localisation : Pont-à-Celles - Belgique
Date d'inscription : 20/06/2013
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Nicot a écrit:Merci Cyl !
Comme tout le monde -je suppose- j'ai de temps à autres essayé l'un ou l'autre tabac qui m'a écorché la langue au point de devoir renoncer à fumer la moindre pipe de mon tabac habituel pendant 2 ou 3 jours.
Sans chercher plus loin j'en ai conclu que ce devait être une animosité particulière du Virginia à mon encontre.
Plus éclairé grâce à toi, je vais entreprendre une exploration des plaisirs que peut offrir ce tabac en m'assurant d'abord qu'il n'y ait pas de sucres ajoutés...
Les bons Virginie, bien traités, dans un mélange de feuilles intelligent et auquel on a ajouté un zeste de Périque, c'est le champion des tabacs.
Le petit Virginie du bas du plant, traité à la va-vite et enseveli de confiture aux fraises, c'est l'enfer.
On retrouve de la sorte, à mon sens, le Virginie aux deux extrémités de notre satisfaction.
Cyl- TBfan
- Nombre de messages : 6376
Age : 70
Localisation : Québec
Date d'inscription : 02/11/2008
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Excellent résuméCyl a écrit:
Les bons Virginie, bien traités, dans un mélange de feuilles intelligent et auquel on a ajouté un zeste de Périque, c'est le champion des tabacs.
Le petit Virginie du bas du plant, traité à la va-vite et enseveli de confiture aux fraises, c'est l'enfer.
On retrouve de la sorte, à mon sens, le Virginie aux deux extrémités de notre satisfaction.
Don Enrique- TBphile
- Nombre de messages : 1228
Age : 68
Localisation : Paraguay
Date d'inscription : 08/11/2014
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Merci pour ce bel article Cyl !
Pas très intéressant comme réponse de ma part,
mais que dire d'autre face à un tel argumentaire?
Pas grand chose, pour sûr.
Pas très intéressant comme réponse de ma part,
mais que dire d'autre face à un tel argumentaire?
Pas grand chose, pour sûr.
Calabash- Administrateur
- Nombre de messages : 6205
Age : 58
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 02/11/2008
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Merci.
Il faudra compléter ces infos avec ce que je prépare sur le Cavendish (sur ordre de @papaalino ... )
Il faudra compléter ces infos avec ce que je prépare sur le Cavendish (sur ordre de @papaalino ... )
Cyl- TBfan
- Nombre de messages : 6376
Age : 70
Localisation : Québec
Date d'inscription : 02/11/2008
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Cyl a écrit:Merci.
Il faudra compléter ces infos avec ce que je prépare sur le Cavendish (sur ordre de @papaalino ... )
merci CYL
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Y a pas à dire, nous sommes gâtéspapaalino a écrit:Cyl a écrit:Merci.
Il faudra compléter ces infos avec ce que je prépare sur le Cavendish (sur ordre de @papaalino ... )
merci CYL
PAT1er- TBphile
- Nombre de messages : 1675
Age : 63
Localisation : Cherbourg-en-Cotentin
Date d'inscription : 20/05/2017
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Il y a, dans ton excellente analyse, un élément qui n'est pas évoqué et j'avoue que ça m'interroge un peu . . .
D'autant que cet élément est l'objet principal de ce forum : la pipe ! ! !
Un facteur non négligeable est sa respiration, une pipe qui respire mal piquera quasi obligatoirement.
Outre le perçage, le fameux zigouigoui est un élément qui réduit la section de passage de l'air et par la même entraine une pipe à piquer, à jeter aux orties.
Un consensus se dégage pour dire que le perçage idéal serait de 4 mm. Ce qui est sûr, c'est qu'un perçage trop faible ne permet pas à la combustion de s'effectuer correctement.
J'ai de nombreuses pipes de collection, certaines, percées à 2 ou 2.5 étaient infumables. Quand cela était possible je les ai repercées ou fait repercer, c'est le jour et la nuit. Généralement, une pipe qui passe haut la main le test de la chenillette respire bien.
Il reste encore plusieurs facteurs intervenant dans la combustion du tabac et par conséquent pouvant influer sur le fait qu'un tabac pique ou pas :
Un foyer de grand diamètre aura une combustion plus lente, moins chaude,
Un foyer moins haut ira également dans le bon sens.
Un de mes amis qui confondait pipe et barbecue a testé nombre de tabacs qui tous lui arrachaient la lipe, je lui ai conseillé un pot à flake, il s'en est d'emblée bien trouvé.
Une pipe en écume, bien percée (ce n'est souvent pas le cas avec les productions turques), adoucira un tabac trop virulent (encore une fois ce n'est pas parce que l'écume est incombustible qu'il faut mener un feu digne des forges de l'Enfer).
Une pipe droite, de bonne taille et bien percée est l'idéal pour débuter dans de bonnes conditions, il sera temps de passer à autre chose (ou pas selon ses goûts) une fois qu'on maitrise allègrement le fumage.
Enfin, et même si ça peut paraître évident, on ne fume pas dans un pot de chambre ! ! !
D'autant que cet élément est l'objet principal de ce forum : la pipe ! ! !
Un facteur non négligeable est sa respiration, une pipe qui respire mal piquera quasi obligatoirement.
Outre le perçage, le fameux zigouigoui est un élément qui réduit la section de passage de l'air et par la même entraine une pipe à piquer, à jeter aux orties.
Un consensus se dégage pour dire que le perçage idéal serait de 4 mm. Ce qui est sûr, c'est qu'un perçage trop faible ne permet pas à la combustion de s'effectuer correctement.
J'ai de nombreuses pipes de collection, certaines, percées à 2 ou 2.5 étaient infumables. Quand cela était possible je les ai repercées ou fait repercer, c'est le jour et la nuit. Généralement, une pipe qui passe haut la main le test de la chenillette respire bien.
Il reste encore plusieurs facteurs intervenant dans la combustion du tabac et par conséquent pouvant influer sur le fait qu'un tabac pique ou pas :
Un foyer de grand diamètre aura une combustion plus lente, moins chaude,
Un foyer moins haut ira également dans le bon sens.
Un de mes amis qui confondait pipe et barbecue a testé nombre de tabacs qui tous lui arrachaient la lipe, je lui ai conseillé un pot à flake, il s'en est d'emblée bien trouvé.
Une pipe en écume, bien percée (ce n'est souvent pas le cas avec les productions turques), adoucira un tabac trop virulent (encore une fois ce n'est pas parce que l'écume est incombustible qu'il faut mener un feu digne des forges de l'Enfer).
Une pipe droite, de bonne taille et bien percée est l'idéal pour débuter dans de bonnes conditions, il sera temps de passer à autre chose (ou pas selon ses goûts) une fois qu'on maitrise allègrement le fumage.
Enfin, et même si ça peut paraître évident, on ne fume pas dans un pot de chambre ! ! !
mpm.bandit- TBphile
- Nombre de messages : 3685
Age : 65
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 12/02/2010
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Ajouts tout à fait intéressants. Merci.
À cette lecture, il me vient à l'idée que:
- Tu as parfaitement raison pour le tirage, évidemment, et tout ce qui lui nuit doit être corrigé (dans la mesure du possible) ou éliminé (ça existe encore ces zigouigouis? )
- Les «cheminées» (foyers hauts) sont effectivement délicates à fumer, l'aération y étant plus faible, on a tendance à tirer davantage et à faire monter la température.
- Cependant, cette même théorie appliquée aux «pots» (foyers larges) devient contradictoire, du fait que l'exposition à l'air y est plus grande. Je crois que la raison qui explique qu'on ait l'impression qu'une «pot» réduit les risques de morsures c'est qu'on y fume plus volontiers des flakes, qui ont une combustion plus lente. Pour ma part, je ne me risquerais pas avec une «pot» bien remplie de scaferlati bien sec...
- Et je pense aussi aux pipes en forme de cornet («horn»), dont l'inclinaison du fourneau rend plus difficile l'aération et la combustion.
À cette lecture, il me vient à l'idée que:
- Tu as parfaitement raison pour le tirage, évidemment, et tout ce qui lui nuit doit être corrigé (dans la mesure du possible) ou éliminé (ça existe encore ces zigouigouis? )
- Les «cheminées» (foyers hauts) sont effectivement délicates à fumer, l'aération y étant plus faible, on a tendance à tirer davantage et à faire monter la température.
- Cependant, cette même théorie appliquée aux «pots» (foyers larges) devient contradictoire, du fait que l'exposition à l'air y est plus grande. Je crois que la raison qui explique qu'on ait l'impression qu'une «pot» réduit les risques de morsures c'est qu'on y fume plus volontiers des flakes, qui ont une combustion plus lente. Pour ma part, je ne me risquerais pas avec une «pot» bien remplie de scaferlati bien sec...
- Et je pense aussi aux pipes en forme de cornet («horn»), dont l'inclinaison du fourneau rend plus difficile l'aération et la combustion.
Cyl- TBfan
- Nombre de messages : 6376
Age : 70
Localisation : Québec
Date d'inscription : 02/11/2008
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Merci à toi Cyl pour ce parfait exposé ! tout est dit, et je rejoins Bandit pour sa précision sur les bon diamètres de perçage, j'y attache également une grande importance, il est vraiment primordial qu'une pipe respire bien !
Autre détail sur lequel nous savons tous qu'il est incontournable : fumer doucement !
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Alexandre- TBfan
- Nombre de messages : 5714
Age : 61
Localisation : VIENNE (France)
Date d'inscription : 21/08/2016
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
encore un fil passionnant les gars
Re: Ce sacré serpent qui nous mord la langue (au lieu de se mordre la queue)
Merci à Cyl et à bandit, indispensable lecture .
Invité- Invité
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