Flakes; coupes et tailles

SYL2O

Oui, chaque "flake" a sa personnalité et j'imagine que chacun développe "sa" méthode en fonction de ceux qu'il fume afin d'en tirer le meilleur parti possible.
Je ne crois pas qu'il existe "une" bonne manière de procéder.

Pour ma part, je déchire d'abord la lamelle en deux afin que les brins ne soient pas trop longs, puis je les émiette copieusement. En fait, je n'aime pas cette coupe, que je considère non pas comme une manière de fumer le tabac mais, comme à son origine, plutôt comme une façon de le traiter pour qu'il se conserve parfaitement jusqu'au consommateur.

La plupart des lamelles sont relativement minces, de sorte qu'une fois émiettées, elles permettent un bourrage à peu près conventionnel. Deux exceptions notables (parmi ceux que je fume volontiers): les Samuel Gawith et les McClelland (notamment le St.James Wood, un flake offert "brisé"). Les lamelles sont, dans ces deux cas, plus épaisses et/ou plus irrégulières, ce que je n'apprécie guère. Ça rend la combustion plus délicate.

L'un des grands problèmes qu'affronte le fumeur de pipe, c'est l'agression sur la langue, dont l'une des causes est le fait de "tirer" trop fort et trop souvent. S'il faut se battre avec sa pipe pour la garder allumée, ce risque augmente considérablement. À cet égard, les flakes ne sont pas de bons amis; ils ne facilitent pas le bourrage et, si ce dernier est à demi raté, il faudra "pomper" beaucoup trop pour garder la pipe allumée.
C'est un problème qui se maîtrise, mais il faut s'y prendre correctement. Dans tous les cas, et notamment pour des néophytes, fumer des flakes se révèle plus délicat que des coupes conventionnelles.