Pourquoi ça merdouille ?

Sur les quatre bouffardes dont je dispose il y en a une qui me cause bien des misères, mes bons amis.
Ma Chacom Alize ne semble pas vouloir être une bonne compagne
A chaque fumage, arrivé vers la moitié du bol v'la t'i pas qu'elle se rebelle et refuse de fumer. Elle ne tire plus comme il faut, un sifflement se fait entendre, j'ai beau jouer du tasse braise, la rallumer, tirer doucement, rien n'y fait. C'est comme si le tabac ne se consumait plus, ce qui doit être le cas d'ailleurs. Il semble que celui-ci se compacte à cause de l'humidité (et pourtant je ne bourre pas la pipe avec du tabac trop humide, je laisse sécher au minimum mon Capstan une bonne demi-heure).
J'ai même essayé avec du brun (cube de gris, que je fume très bien dans mes autres pipes) et le résultat est sensiblement le même.

Qu'en pensez-vous les amis ? Des idées ? Des conseils ? des solutions ?

Je vous le dis, je désespère !

A mon avis, ceci est relatif au bourrage ou à un séchage trop court , mais bon ?...

Ca peut être dû au tirage de la pipe ? Si insuffisant, trop de condensation et dès la mi-bol, tabac saturé en humidité et infumable.

Augmenter le perçage ?

Une pipe, même si le bois est très sec, reste de la matière vivante. Et à ce titre, elle peut faire quelques caprices. Avant de t'en séparer (lâchement), laisse-la tranquille quelques semaines, quelques mois, quelques années même! Il est possible qu'elle s'améliore avec le temps et qu'elle devienne une inséparable.
Certaines ne daignent fumer qu'une fois par mois, d'autres, que l'on dit bonnes fumeuses, sont sur les starters chaque matin, prètes à nous donner tout le plaisir qu'elles peuvent dans leur bonne petits têtes de pipe ! Il y va des pipes comme des humains.

Alors là , mystère....surtout parce que au début ça va mais c'est à la moitié que ça va plus ! c'est une droite , une courbe ? il y a un filtre ? j'ai pas d'idées...

Un bon nettoyage, un bon coup de chenillette, tu souffle bien là-dedans et laisse sécher. A la prochaine pipée bourre moins, 3 pincées moins tassées.
Si ça perdure consulte ton voisin pour agrandir le perçage...

Bon fumage !

Très juste ce que vient de dire Barbapipe ! A force "de me creuser les méninges" j'avais oublié cela ! J'ai une bonne trentaine de pipes et il est vrai que ces dernières sont un peu comme nous ... chacune leur "caractère"... Certaines sont régulières, par contre d'autres ... nous surprennent à un moment ou à un autre !...

+1 avec barbapipe et SYL20h

Est-ce que ta bouffarde est culottée jusqu'au fond? Si seule la 1ère moitié est culottée, le fumage risque de se compliquer pour la dernière moitié.

Barpapipe a la parole d'un sage: la pipe est vivante...mais il se peut qu'il y ait aussi un problème de perçage, j'ai le même problème sur une belle st Claude offerte par mes étudiants.

marc a écrit:j'ai le même problème sur une belle st Claude offerte par mes étudiants.

Ils ont du savoir vivre !

Tout à fait en accord avec Barbapipe. Chaque pipe est un peu différente. J'en ai une, bonne et bien culottée, qui chauffe comme une truie arrivé à moitié. Je compose, je la laisse s'éteindre puis je rallume - et là elle est excellente.

barbapipe a écrit:Une pipe, même si le bois est très sec, reste de la matière vivante. Et à ce titre, elle peut faire quelques caprices. Avant de t'en séparer (lâchement), laisse-la tranquille quelques semaines, quelques mois, quelques années même! Il est possible qu'elle s'améliore avec le temps et qu'elle devienne une inséparable.
Certaines ne daignent fumer qu'une fois par mois, d'autres, que l'on dit bonnes fumeuses, sont sur les starters chaque matin, prètes à nous donner tout le plaisir qu'elles peuvent dans leur bonne petits têtes de pipe ! Il y va des pipes comme des humains.

je suis bien d'accord avec notre ami Barbapipe

dunkan est sur paris,il l'amene vendredi a la reunion du TB,il y aura quelques connaisseurs

scytale

J'ai aussi une Chacom Alize depuis de nombreuses années et qui ne pose aucun problème, un défaut de perçage peut-être ?

C'était également mon hypothèse.

Si il n'y a pas de défaut de perçage (simple à vérifier avec une mèche de 3,5 mm en y allant doucement à la main dans la tige.)

Il faut bien la nettoyer, gratter le culot pour l'homogénéiser, puis fumer des tiers de charges pour faire un bon culot du bas de foyer.

Merci à tous pour vos réponses, début de solution, commentaires et autres plussoiements.
Alors suivant les apports des uns et des autres quelques pistes me semblent plus probables que d'autres (mais je suis très loin d'être un spécialiste). Je voulais dédier cette pipe (entre la semi-courbe et la droite, sachant que mes trois autres sont des semi-courbes) aux Ve que je ne fume pas dans les autres pipes dédiées aux bruns.
Donc je me suis en effet demandé si il n'y avait pas un problème de bourrage de ma part (pour la question du séchage, j'en doute car je laisse vraiment bien sécher les Ve) et j'ai donc bourrer la pipe plusieurs fois avec du brun et le résultat fut sensiblement le même.
Je ne pense pas que ce soit lié non plus à un mauvais nettoyage car j'essaie d'apporter la plus grande attention à cette opération après chaque fumage. A savoir aussi que je n'ai pas insisté comme un boeuf tous les jours et que j'ai laissé la dite pipe reposer en paix plusieurs fois plusieurs jours.
Vient maintenant la question du culottage...fait par tiers mais je ne l'ai peut-être pas bien culotté au fond du bol.
Autre constat, la pipe siffle quand on tire dessus à vide et la chenillette, même fine, a du mal à se frayer un chemin dans le tuyau.

En tout cas je ne doute pas que le problème sera vite élucidé grâce au concours des vénérables et sages fumeurs connaisseurs que je vais avoir le plaisir de rencontrer vendredi chez scytale (merci de ta proposition m'sieur !).

C'est marrant, j'ai l'impression de regarder un épisode du docteur maison.

Le diagnostic différentiel s'oriente de plus en plus vers un problème de perçage. En tout cas, certains symptômes y font vraiment penser.

Je me fends d'un deuxième post pour répondre plus particulièrement à barbapipe qui semble insinuer:
1° qu'il me soupçonne fortement de lâcheté en émettant l'hypothèse qu'au moindre petit problème j'abandonne mes pipes attachées à un arbre au bord de l'autoroute tel un misérable sans-coeur.
>Non, Môssieur, je ne suis pas fait de ce bois là ! Sachez que mes pipes (peu nombreuses de surcroît) je les ai amoureusement choisies, que j'ai durement économisé pour les acquérir, que j'ai les ai touchées et achetées dans un magasin et que je les aime, moi, et que je n'ai vraiment aucune intention de l'abandonner (et qu'en plus, bah, y'en a plus beaucoup d'arbres qui bordent les autoroutes.)

2° que je ne comprends pas les pipes et leur mode de communication, leurs humeurs et blablabla et blablabla.
>Sachez cher Môssieur, que sur les quatre pipes que j'ai, toutes ont été choisies et aimées dès les premiers instants où je les ai vues. Que l'on se cause beaucoup elles et moi, que je les couve amoureusement du regard dès que je le peux, qu'il y en a toujours une qui m'accompagne où que j'aille (au moment où j'écris celle du jour est sur mon bureau de travail, juste sous mes yeux qui en admirent les formes).
Et que la personne à qui vous vous adressez est fils de menuisier ébéniste (avec comme spécialité la marqueterie) et que question respect du beau bois, de la matière et de son humeur, de sa vie, eh bien ça fait des années qu'il en a conscience !
Et que je crois bien que finalement, t'as une dent contre moi parce que j'aime bien le Florina Vieux Semois. C'est pas joli, joli.


Tout ça pour dire...moi aussi je suis en accord total avec ce que tu dis barbapipe et je suis conscient que chaque pipe à son "caractère" et que j'y prends garde.


Mais là je crois quand même qu'il y a un petit pépin avec ma belle.

En tout cas merci de tes conseils et de faire partager ton expérience à de jeunes pétuneurs comme moi

@Fred: c'est que vous êtes de sacré diagnostiqueurs !
(J'adore le docteur maison )