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Sam 29 Nov - 1:13 par Admin
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Les bruyères
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Re: Les bruyères
Ouf, sacrée question à laquelle, je crois, seuls les pipiers du TB seraient réellement en mesure de répondre. Je serais bien embêter d'y répondre, quant à moi.
Invité- Invité
Re: Les bruyères
moi, les bruyeres, je les pose sur les pierres tombales, oui je sais je
pepere- ANIMATEUR FR
- Nombre de messages : 15134
Age : 63
Localisation : vaucluse
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Les bruyères
Ah! les bruyères corses... Celles qu'on récolte dou-ou-ou-oucement...!
Cyl- TBfan
- Nombre de messages : 6376
Age : 70
Localisation : Québec
Date d'inscription : 02/11/2008
Re: Les bruyères
Il me semble avoir vu quelque part que les italiennes seraient plus tendres, ce qui ne correspond pourtant pas aux Italiennes... Elles seraient également plus pâles. C'est ce qui ferait (sans doute une conséquence de la terre dans laquelle l'arbre pousse) d'elle une bruyère plus "fragile à l'usure".
Mais bon, je reconnais que je suis loin d'être un spécialiste.
Mais bon, je reconnais que je suis loin d'être un spécialiste.
Re: Les bruyères
Va savoir celles qui ont plus de caractères?
Gonzague- TBfan
- Nombre de messages : 6300
Age : 69
Localisation : Centre
Date d'inscription : 05/12/2008
Re: Les bruyères
Je pense que le terroir et l'exposition doit avoir une grande importance de même que de donner le temps de la maturité à la bruyère,ensuite son traitement jusqu'à l'amener à en faire une pipe...Mais je ne saurais en dire plus,il doit surement falloir un certain temps de pratique pour déterminer la classe d'un ébauchon au premier coup d'oeil !
Invité- Invité
Re: Les bruyères
à tous.
En voilà une question aussi intéressante que difficile à répondre .
Du haut de mes dix années de pratique pipesque...Contemplez-moi .
O p****n,les chevilles...la tête aussi.
Plus sérieux,camarade,avec ma trentaine de compagne,impossible de te dire que toutes les bruyères italiennes sont douces,les bruyères corses goûteuses,les bruyères sanclaudiennes boisées.De-ce-fait,impossible pour moi de te dire également qu'une bruyère discrète sera plus orientée vers les Va,Va/Ke,Va/Pe,Burley,Semois et Tabac brun français.Qu'une bruyère corsée ira comme un gant aux aros et qu'une bruyère puissante mettra en valeur les nombreux mélanges anglais.
Et c'est sans compter sur le feeling,l'instinct que chacun d'entre-nous développe en voyant une bouffarde sans même l'avoir goûté.Du genre:"Ouh,celle-ci est faîte pour mon Old Dublin..."Mais qu'est-ce donc qui interagit sur nos petits neurones?L'expérience?Le savoir-faire?Ou peut-être juste la forme de la pipe?Le tout étant tellement subjectif,va savoir.
Allez,bonnes pipes...
En voilà une question aussi intéressante que difficile à répondre .
Du haut de mes dix années de pratique pipesque...Contemplez-moi .
O p****n,les chevilles...la tête aussi.
Plus sérieux,camarade,avec ma trentaine de compagne,impossible de te dire que toutes les bruyères italiennes sont douces,les bruyères corses goûteuses,les bruyères sanclaudiennes boisées.De-ce-fait,impossible pour moi de te dire également qu'une bruyère discrète sera plus orientée vers les Va,Va/Ke,Va/Pe,Burley,Semois et Tabac brun français.Qu'une bruyère corsée ira comme un gant aux aros et qu'une bruyère puissante mettra en valeur les nombreux mélanges anglais.
Et c'est sans compter sur le feeling,l'instinct que chacun d'entre-nous développe en voyant une bouffarde sans même l'avoir goûté.Du genre:"Ouh,celle-ci est faîte pour mon Old Dublin..."Mais qu'est-ce donc qui interagit sur nos petits neurones?L'expérience?Le savoir-faire?Ou peut-être juste la forme de la pipe?Le tout étant tellement subjectif,va savoir.
Allez,bonnes pipes...
Invité- Invité
Re: Les bruyères
tout ça revient finalement à ce que nous nous disons tous plus ou moins, c'est à un pipier (ou maître-pipier) professionnel qu'il faudrait poser la question. Quelle est-elle la différence d'une origine à l'autre? À quoi servent les couleurs sinon dans un unique but esthétique? ...et le reste... Alors...
On demande un pipier professionnel pour nous instruire, SVP.
On demande un pipier professionnel pour nous instruire, SVP.
Re: Les bruyères
Vous perdez votre temps les gars...
D'abord, la plupart du temps, le pipier ne connaît pas l'origine de ses bruyères. Il sait qui les lui a fournis, mais pas au-delà. Il est assez rare de nos jours que le pipier puisse s'approvisionner directement chez le type qui les a récoltés. La plupart du temps, ça passe par des grossistes qui peuvent tout mélanger.
Mais surtout, cette idée d'une qualité donnée que l'on pourrait associer à un "terroir" relève de la fantasmagorie. Le lieu d'origine de la bruyère n'est qu'un facteur parmi d'autres, vraisemblablement plus significatifs (tels que, l'âge du broussin, l'état de la plante qui l'a fourni, le traitement après coupe, le séchage, l'entreposage...).
Ensuite il faut considérer la qualité du bloc comme tel. Un beau bloc de la région X vaudra toujours davantage qu'une merde venue de Y, même si, théoriquement, on pense que Y produit de meilleures bruyères que X.
Bref, si vous voulez faire dans les AOC, vaut mieux s'en tenir au vin...
D'abord, la plupart du temps, le pipier ne connaît pas l'origine de ses bruyères. Il sait qui les lui a fournis, mais pas au-delà. Il est assez rare de nos jours que le pipier puisse s'approvisionner directement chez le type qui les a récoltés. La plupart du temps, ça passe par des grossistes qui peuvent tout mélanger.
Mais surtout, cette idée d'une qualité donnée que l'on pourrait associer à un "terroir" relève de la fantasmagorie. Le lieu d'origine de la bruyère n'est qu'un facteur parmi d'autres, vraisemblablement plus significatifs (tels que, l'âge du broussin, l'état de la plante qui l'a fourni, le traitement après coupe, le séchage, l'entreposage...).
Ensuite il faut considérer la qualité du bloc comme tel. Un beau bloc de la région X vaudra toujours davantage qu'une merde venue de Y, même si, théoriquement, on pense que Y produit de meilleures bruyères que X.
Bref, si vous voulez faire dans les AOC, vaut mieux s'en tenir au vin...
Cyl- TBfan
- Nombre de messages : 6376
Age : 70
Localisation : Québec
Date d'inscription : 02/11/2008
Re: Les bruyères
Je pense aussi que ça puisse jouer son rôle, même si ce n'est qu'un facteur parmi tant d'autres. Si le terroir n'avait aucune valeur en soi il n'y aurait pas de différence entre un beaujolais nouveau et un Médoc, entre un Gagliano et un Château Yquem. Pas de différence entre une clémentine d'Espagne ou du Maroc...
Qu'on ne l'ait pas évalué, qu'on n'ait fait aucune recherche sur le sujet, je peux le comprendre et l'accepter, mais dans mon esprit, tout comme le temps d'ensoleillement, l'exposition aux intempéries, le type de sol ne peut faire autrement que d'influer.
Qu'on ne l'ait pas évalué, qu'on n'ait fait aucune recherche sur le sujet, je peux le comprendre et l'accepter, mais dans mon esprit, tout comme le temps d'ensoleillement, l'exposition aux intempéries, le type de sol ne peut faire autrement que d'influer.
Re: Les bruyères
selon la composition du sol, le climat, l'exposition, une même essence va pousser différemment, c'est certain.
et je m'attendrais à trouver un bois beaucoup plus dense et dur dans un arbre à croissance lente...
dommage qu'aucun pipier ne soit venu éclairer ce fil et infirmer ou confirmer ce qu'a dit Cyl plus haut...
faut que je sache si ça vaut le coup de partir bûcheronner dans les hauteurs des Vosges (faudra que je vérifie si la bruyère n'est pas protégée, d'ailleurs...).
et je m'attendrais à trouver un bois beaucoup plus dense et dur dans un arbre à croissance lente...
dommage qu'aucun pipier ne soit venu éclairer ce fil et infirmer ou confirmer ce qu'a dit Cyl plus haut...
faut que je sache si ça vaut le coup de partir bûcheronner dans les hauteurs des Vosges (faudra que je vérifie si la bruyère n'est pas protégée, d'ailleurs...).
bacchus- Nombre de messages : 83
Age : 43
Localisation : Kochersberg (Alsace, France)
Date d'inscription : 16/12/2012
Re: Les bruyères
Il est de la bruyère comme de toutes les végétaux donnant du bois : croissance lente = grain serré et bois plus dense et plus dur, croissance rapide = grain large et bois moins dense et moins dur.
Grosso merdo, le taux de fibre par année de croissance change peu, ce qui évolue fortement c'est l'espace entre ces fibres, espace comblé par des parties molles, de la cellulose. Quelques années de sécheresse sur la croissance d'une plante vivant dans une région bien irriguée se traduiront par une zone plus sombre et plus dense du bois et inversement quelques années de pluie sur une plante poussant dans une zone aride se traduiront par une zone plus claire et plus friable.
La bruyère sauvage présente de nombreux sandpits et autres défauts, c'est pourquoi, dans la plupart des cas, on a recours à des plantations, sur un terrain préparé à cet effet, en éliminant les risques de contrainte sur les souches. Contrairement à des souches sauvages coincées entre des rochers, elles s'épanouiront librement en tous sens donnant de belles boules au grain uniforme. Comme vous le savez sans doute, la bruyère peut pousser en buisson avec de multiples départs de branches, sans faire de "boule" avec une souche superficielle de faible importance ou ne disposer que d'une ou deux tiges avec une boule se formant à faible profondeur dans le sol (c'est dans cette boule que l'on va tirer les ébauchons).
Tout l'art du sylviculteur va consister à favoriser la formation et la qualité de la "boule", sa croissance aussi puisque, time is money, il faut déjà attendre de nombreuses années pour obtenir des diamètres suffisamment conséquents et placer les plantes en situation de croissance lente c'est retarder de plusieurs années le retour sur investissement.
Après, en Italie, il doit être facile d'irriguer et la mécanisation doit être plus importante pour la préparation voire l'entretien des sols, ce qui, combiné à l'ensoleillement permet une croissance rapide et l'obtention de bruyères claires, peu denses mais avec une belle régularité de grain. En corse, les sols sont plus difficiles à préparer en profondeur et l'irrigation demande plus d'efforts : les bruyères corses étaient plus serrées et plus denses, plus irrégulières aussi (enfin, du temps où elles étaient exploitées). En Afrique du nord, terrains plus secs, moins de mécanisation et d'irrigation d'où des bruyères trés denses . . . Il y a eu, au temps coloniaux, de nombreuses exploitations de bruyère, la demande était forte, le transport couteux, la main d’œuvre locale coutait peu : séchage, débitage, bouillage des ébauchons étaient réalisés sur place et les ébauchons étaient livrés en sacs déjà calibrés. De ce temps restent de nombreux sacs d'ébauchons de petite taille ou de mauvaise qualité . . . A l'emplacement des anciennes exploitations, il existe des "mines" de bruyère dense de forte taille dont les souches s’entremêlent, certaines fendues comme pastèque au soleil. Est-il encore possible d'en tirer quelque chose ? ? ?
Quoiqu'il en soit, si climat, irrigation ou non et préparation des sols sont prépondérants, la nature du sol et sa structure sont également des éléments importants tant dans la couleur du bois (plus jaune, plus sable, plus rose, plus fauve) que dans sa "minéralité" (qui participe à la différentiation de ton entre fibres dures et cellulose).
Grosso merdo, le taux de fibre par année de croissance change peu, ce qui évolue fortement c'est l'espace entre ces fibres, espace comblé par des parties molles, de la cellulose. Quelques années de sécheresse sur la croissance d'une plante vivant dans une région bien irriguée se traduiront par une zone plus sombre et plus dense du bois et inversement quelques années de pluie sur une plante poussant dans une zone aride se traduiront par une zone plus claire et plus friable.
La bruyère sauvage présente de nombreux sandpits et autres défauts, c'est pourquoi, dans la plupart des cas, on a recours à des plantations, sur un terrain préparé à cet effet, en éliminant les risques de contrainte sur les souches. Contrairement à des souches sauvages coincées entre des rochers, elles s'épanouiront librement en tous sens donnant de belles boules au grain uniforme. Comme vous le savez sans doute, la bruyère peut pousser en buisson avec de multiples départs de branches, sans faire de "boule" avec une souche superficielle de faible importance ou ne disposer que d'une ou deux tiges avec une boule se formant à faible profondeur dans le sol (c'est dans cette boule que l'on va tirer les ébauchons).
Tout l'art du sylviculteur va consister à favoriser la formation et la qualité de la "boule", sa croissance aussi puisque, time is money, il faut déjà attendre de nombreuses années pour obtenir des diamètres suffisamment conséquents et placer les plantes en situation de croissance lente c'est retarder de plusieurs années le retour sur investissement.
Après, en Italie, il doit être facile d'irriguer et la mécanisation doit être plus importante pour la préparation voire l'entretien des sols, ce qui, combiné à l'ensoleillement permet une croissance rapide et l'obtention de bruyères claires, peu denses mais avec une belle régularité de grain. En corse, les sols sont plus difficiles à préparer en profondeur et l'irrigation demande plus d'efforts : les bruyères corses étaient plus serrées et plus denses, plus irrégulières aussi (enfin, du temps où elles étaient exploitées). En Afrique du nord, terrains plus secs, moins de mécanisation et d'irrigation d'où des bruyères trés denses . . . Il y a eu, au temps coloniaux, de nombreuses exploitations de bruyère, la demande était forte, le transport couteux, la main d’œuvre locale coutait peu : séchage, débitage, bouillage des ébauchons étaient réalisés sur place et les ébauchons étaient livrés en sacs déjà calibrés. De ce temps restent de nombreux sacs d'ébauchons de petite taille ou de mauvaise qualité . . . A l'emplacement des anciennes exploitations, il existe des "mines" de bruyère dense de forte taille dont les souches s’entremêlent, certaines fendues comme pastèque au soleil. Est-il encore possible d'en tirer quelque chose ? ? ?
Quoiqu'il en soit, si climat, irrigation ou non et préparation des sols sont prépondérants, la nature du sol et sa structure sont également des éléments importants tant dans la couleur du bois (plus jaune, plus sable, plus rose, plus fauve) que dans sa "minéralité" (qui participe à la différentiation de ton entre fibres dures et cellulose).
mpm.bandit- TBphile
- Nombre de messages : 3685
Age : 65
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 12/02/2010
Re: Les bruyères
merci pour cette belle réponse !
bacchus- Nombre de messages : 83
Age : 43
Localisation : Kochersberg (Alsace, France)
Date d'inscription : 16/12/2012
Re: Les bruyères
Merci pour la transmission de tes connaissances,toujours à la pointe,
très intéressantes,comme d'habitude.
très intéressantes,comme d'habitude.
Invité- Invité
Re: Les bruyères
giannilibrizzi a écrit:Bandit tu es une encyclopédie.......incroyable!
Ce qui ne m’empêche pas parfois, lorsque je ne prends pas le temps de corroborer mes connaissances mais me contente d'extrapoler à partir de certaines d'entre-elles, de raconter des bêtises, ce qui est présentement le cas.
Se tromper n'est pas grave, surtout lorsqu'on est de bonne fois, ne pas vouloir le reconnaitre et s'enferrer dans une erreur, voire la corriger subrepticement enloursdé en supposant que personne n'y fera gaffe est moins satisfaisant dans la démarche.
MEA CULPA donc.
En fait, j'ai eu l'occasion de voir des photographies d'une plantation de bruyère en Algérie et de lire un article détaillé lui étant consacré décrivant cette méthode comme une méthode d'avenir, cet article datait de 1958, avant l'indépendance. Tous les antécédents en sylviculture indiquant que ça marcherait et aurait l'incidence décrite sur les qualités de bois, j'ai extrapolé qu'on avait certainement du y passer, surtout vu les grains des bruyères récentes en Italie (40 ans après, on a de beaux bouts de bois).
Cependant, la culture de la bruyère n'a été réalisée qu'en Algérie - Ce dont faisaient écho mes sources, un article des services coloniaux français à ses ressortissants en Afrique du nord trouvé chez ma tante qui fut, jusqu'en 1962 institutrice en Tunisie - et encore, comme cette culture n'a débuté que quelques années avant l'indépendance on n'a aucun retour sur les qualités de bruyère que ça permet réellement d'obtenir . . .
Pour le reste, on est encore et toujours sur du prélèvement libre, à la différence qu'en Italie, ce sont souvent sur d'anciennes terres cultivées retournées en friche qu'on désouche les bruyères pour planter des vignes . . . L'utilisation de matériel agricole lourd permettant l'extraction de la totalité des souches y compris les plus grosses. En Corse, déjà à son époque, Lucien Georges utilisait une pelleteuse de bonne taille pour désoucher sans trop d'efforts . . . Au Maroc ça serait des particuliers qui désoucheraient avec les moyens du bord, ils n'extrairaient donc que des têtes de faible dimension.
Et donc, il pleut plus en Italie qu'en Afrique du nord mais on n'a pas arrosé ni d'un côté ni de l'autre.
Reste qu'on pourrait ou aurait pu cultiver la bruyère, en ayant trente ans devant soi, avec un marché qui est ce qu'il est avec toutes ses incertitudes . . .
Reste que ça me dirait bien quand même de voir quelques ébauchons tirés de l'ancienne plantation . . .
Se tromper n'est pas grave, surtout lorsqu'on est de bonne fois, ne pas vouloir le reconnaitre et s'enferrer dans une erreur, voire la corriger subrepticement enloursdé en supposant que personne n'y fera gaffe est moins satisfaisant dans la démarche.
MEA CULPA donc.
En fait, j'ai eu l'occasion de voir des photographies d'une plantation de bruyère en Algérie et de lire un article détaillé lui étant consacré décrivant cette méthode comme une méthode d'avenir, cet article datait de 1958, avant l'indépendance. Tous les antécédents en sylviculture indiquant que ça marcherait et aurait l'incidence décrite sur les qualités de bois, j'ai extrapolé qu'on avait certainement du y passer, surtout vu les grains des bruyères récentes en Italie (40 ans après, on a de beaux bouts de bois).
Cependant, la culture de la bruyère n'a été réalisée qu'en Algérie - Ce dont faisaient écho mes sources, un article des services coloniaux français à ses ressortissants en Afrique du nord trouvé chez ma tante qui fut, jusqu'en 1962 institutrice en Tunisie - et encore, comme cette culture n'a débuté que quelques années avant l'indépendance on n'a aucun retour sur les qualités de bruyère que ça permet réellement d'obtenir . . .
Pour le reste, on est encore et toujours sur du prélèvement libre, à la différence qu'en Italie, ce sont souvent sur d'anciennes terres cultivées retournées en friche qu'on désouche les bruyères pour planter des vignes . . . L'utilisation de matériel agricole lourd permettant l'extraction de la totalité des souches y compris les plus grosses. En Corse, déjà à son époque, Lucien Georges utilisait une pelleteuse de bonne taille pour désoucher sans trop d'efforts . . . Au Maroc ça serait des particuliers qui désoucheraient avec les moyens du bord, ils n'extrairaient donc que des têtes de faible dimension.
Et donc, il pleut plus en Italie qu'en Afrique du nord mais on n'a pas arrosé ni d'un côté ni de l'autre.
Reste qu'on pourrait ou aurait pu cultiver la bruyère, en ayant trente ans devant soi, avec un marché qui est ce qu'il est avec toutes ses incertitudes . . .
Reste que ça me dirait bien quand même de voir quelques ébauchons tirés de l'ancienne plantation . . .
mpm.bandit- TBphile
- Nombre de messages : 3685
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Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 12/02/2010
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