bois naturel

Pour ce type de pipe, un sablage n'arrangera rien, au contraire ! ! !

Au pire préférer un rustiquage fin comme ceux de Pierre ou original comme ceux en épis des Savinelli longjohn ou peignés comme certains rustiquages Moretti voire même imitant une noix des Savinelli Noce . . .



C'est un cross grain, en lieu et place des yeux de perdrix, jolis au demeurant, tu vas avoir un champ de patate sur les deux faces, quand au devant et au dos du foyer, tu vas avoir des lignages horizontaux.

Donc, ne pas sabler.

L'acétone est un solvant, le problème est donc que la teinte, qu'elle dissout va également pénétrer le bois plus profondément dans la fibre du bois. Pour décolorer une pipe il faut commencer par poncer pour ôter mécaniquement un maximum de la teinte puis décolorer après un bon dépoussièrage avec de l'eau oxygénée ou un décolorant pour cheveux.

Le problème de ta teinte verte, c'est que les yeux de perdrix, plus serrés que le reste ont empêché la teinte de bien pénétrer et provoqué, avec la chaleur, une diminution de la coloration qui restait normale sur le reste de la pipe. Sur ce type de grain, les teintes ont beaucoup de difficulté à prendre d'où, à terme, un résultat dégueu.

Une bonne solution pour la rénovation de ce type de pipe lorsque ponçage et décoloration ne fonctionnent pas serait de choisir une teinte foncée à fort pouvoir pénétrant compatible avec la coloration d'origine : vert, marron, noir ou bleu dans ce cas précis. en reteintant avec soin le pipe avec cette teinte très pénétrante elle retrouvera son aspect originel avec ses nœinœils . . .

Pour favoriser la coloration sur les nœinœils augmenter la dose de solvant sur une petite quantité de teinte et faire plusieurs applications juste sur la zone des nœinœils de façon à faire pénétrer au maximum la teinte dans cette zone difficile puis, après séchage complet, teinter toute la pipe.

S’il est un plat injustement dénigré c’est bien de la daube qu’il s’agit.

Comment expliquer au quidam énervé qui s’écrie « C’est d’la Daube ! » que ce plat qui ne supporte pas la médiocrité est un des fleurons de notre savoir culinaire national ?

Nous avons tous dans notre famille une aïeulle qui savait nous régaler de ce plat savoureux.

Pour réaliser cette recette il faudra vous y prendre au minimum 4 jours à l’avance car il nécessite 2 jours de marinade et se cuisine en 3 jours successifs.

Le choix de la viande est crucial pour obtenir un résultat dans la réalisation d’une daube. La recette que je vous propose ici est une recette de cuisine familiale qui fera volontairement fi de l’usage de pièces de bœuf de première catégorie « tout lardé intérieurement de gros lardons de lard gras, nécessaires pour que la viande ne paraisse pas aussi sèche » comme préconisé par H. P. PELLAPRAT dans son traité de la cuisine familiale repris dans L’art culinaire français par les grands maîtres de la cuisine de Flammarion ! Il est, selon moi aberrant d’utiliser pour ce faire des viandes à rotir alors que le bœuf possède des bas quartiers moelleux et savoureux, de faible coût, propres à se révéler dans ce type de recettes. Les méridionaux substitueront à loisir le taureau au bœuf . . .

Pour ma part je préfère utiliser 3 livres de jarret ou l’extrémité du jumeau prise juste après la zone comportant des tendons. La viande, désossée s’il y a lieu, coupée en tranches de 3 cm d’épaisseur est marinée avec Un os à moelle, une tête d’os de veau, 2 gros oignons émincés, 250 g de carottes, 250 g de lard fumé détaillé en gros lardons, 3 gousses d’ail, sel poivre et bouquet garni. Dans une cocotte en terre on placera tout d’abord une couche des ingrédients de la marinade puis une couche de viande et ainsi de suite et on finira par le reste des ingrédients de la marinade. On mouillera cette marinade avec une bouteille de côtes du Rhône, 5 cl de vinaigre de vin, 5 cl de Cognac et 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive. Une fois la cocotte fermée elle sera placée 2 jours dans un cellier bien frais ou le bas du réfrigérateur.

Dans une cocotte en fonte faire chauffer 2 cuillerées à soupe de graisse de canard. Y mettre les morceaux de viande égouttés et débarrassés des ingrédients de la marinade, les faire revenir de tous cotés puis les remplacer par les ingrédients de la marinade égouttés, os compris. Les faire revenir à leur tour puis ajouter la viande, coupée en morceaux de 80 à 100 g, arroser de 5 cl de Cognac, retourner avec soin, laisser mijoter 5 mn pour évaporer les éthers d’alcool puis recouvrir avec la marinade. Couvrir d’un couvercle à condensation empli d’eau et laisser cuire 5 à 7 heures à feu très doux (sans ébullition - 75 °C si l’on dispose d’une sonde de température). Le lendemain faire cuire à nouveau 30 minutes après remise en température sans ébullition. Le surlendemain faire cuire à nouveau 30 minutes après remise en température sans ébullition puis servir après avoir retiré les os accompagné d’une purée de pommes de terre à l’ancienne ou de purée de pommes de terre aux panais ou au céleri. On appréciera particulièrement un vin de la vallée du Rhône et pourquoi pas un Chateauneuf du Pape . . . La viande peut être servie 4 à 5 jours après sa préparation, réchauffée chaque jour, l’essentiel est de ne jamais faire bouillir ce qui rendrait la viande fibreuse. Ainsi cuisinée la viande très tendre et savoureuse vous fera apprécier sans nul doute la vraie cuisine familiale française, économique et sans artifices.

Pour la daube de taureau, on peut mettre des olives (exclusivement noires car moins amères) et des zestes d'orange confits que quant-au vin blanc, on peut l'utiliser pour réaliser une daube de broutard pour laquelle les temps de cuisson sont également réduits.

Le chocolat peut être utilisé, au moment de servir pour donner un fini et une profondeur à la sauce comme on le fait sur les gibiers. En règle générale, dans ce cas on retirera les morceaux de viande et passe la sauce avant d'y ajouter le chocolat (70% minimum) et d'en napper la viande.