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Sam 29 Nov - 1:13 par Admin
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La brève de l'admin "fumer au féminin"
Bonjour à toutes les nouvelles inscrites au TB et bienvenue.
Je suis content de voir que certaines d'entre vous ont franchi le pas de l'inscription et surtout de la participation au forum. en effet je sais pour en connaitre quelques'unes que bcp de femmes fumant la pipe apportent une vision très enrichissante sur l'univers aromatique et gustatif des tabacs et n'oublions pas que les pipières tiennent une place de choix dans le gratin des designers mondiaux et jettent un regard différent sur l'la forme et les lignes des pipes.
Sara Geiger
Pia (de par son influence )
Anne Julie
Manduela
Nanna Ivarsson
Sans oublier la toute première pipière danoise : Else Larsen
Et Nanna Ivarsson
Je suis content de voir que certaines d'entre vous ont franchi le pas de l'inscription et surtout de la participation au forum. en effet je sais pour en connaitre quelques'unes que bcp de femmes fumant la pipe apportent une vision très enrichissante sur l'univers aromatique et gustatif des tabacs et n'oublions pas que les pipières tiennent une place de choix dans le gratin des designers mondiaux et jettent un regard différent sur l'la forme et les lignes des pipes.
Sara Geiger
Pia (de par son influence )
Anne Julie
Manduela
Nanna Ivarsson
Sans oublier la toute première pipière danoise : Else Larsen
Et Nanna Ivarsson
Dernière édition par Alain le Mar 6 Sep - 10:49, édité 2 fois
Alain- Administrateur
- Nombre de messages : 6052
Age : 62
Localisation : Moselle
Date d'inscription : 06/11/2008
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Bienvenue aux nouvelles arrivantes !
Pia ELTANG :
CLIQUER : SVENSKA
Vilma ARMELLINI :
CALABASH FORUM
Rike Anne THOMSEN :
FABRICATION
RATPIPES
MAIKE :
FABRICATION
MAIKEPIPES
Yuki TOKUTOMI :
KEGAI
Pia ELTANG :
CLIQUER : SVENSKA
Vilma ARMELLINI :
CALABASH FORUM
Rike Anne THOMSEN :
FABRICATION
RATPIPES
MAIKE :
FABRICATION
MAIKEPIPES
Yuki TOKUTOMI :
KEGAI
Dernière édition par Jip le Mar 6 Sep - 11:38, édité 7 fois
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Je ne savais pas qu'elles étaient si nombreuses !!
Comment se fait-il qu'on en entende si peu parler ?
Comment se fait-il qu'on en entende si peu parler ?
Estienne- TBphile
- Nombre de messages : 3249
Age : 35
Localisation : Metz
Date d'inscription : 25/07/2011
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Dans les grandes rencontres et expo internationales on en entend bcp parler. Ex. les modèles de Nanna pour Stanwell. Anne Julie former par Former veuve de Poul Rasmussen, elle a entre autre mis le pied à l'étrier à tom Eltang.
Alain- Administrateur
- Nombre de messages : 6052
Age : 62
Localisation : Moselle
Date d'inscription : 06/11/2008
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Faut que je sorte un peu plus de chez moi
Estienne- TBphile
- Nombre de messages : 3249
Age : 35
Localisation : Metz
Date d'inscription : 25/07/2011
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Karin, compagne de Mimmo Romeo :
UPTOWNS
Daniela CAVICCHI :
CLIQUER : CAVICCHI WORKSHOP
Bill & Terri WEIST:
PIPEDIA
Radka Hofmannová :
GALERIE
UPTOWNS
Daniela CAVICCHI :
CLIQUER : CAVICCHI WORKSHOP
Bill & Terri WEIST:
PIPEDIA
Radka Hofmannová :
GALERIE
Dernière édition par Jip le Jeu 8 Sep - 13:22, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Yuki Tokutomi,UNE VRAI ARTISTE !!!!!!!!!
dijon- TBphile
- Nombre de messages : 2898
Age : 58
Localisation : seine et marne .
Date d'inscription : 10/07/2011
Anton- TBbuddy
- Nombre de messages : 479
Age : 79
Localisation : Belgique (Liège)
Date d'inscription : 11/01/2011
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Merci pour ton lien, Anton !
Du coup, je me suis souvenu d'Hélène Raymond :
"Originaire de Saint-Claude, et de parents pipiers,
Hélène Raymond perpétue une des traditions les plus
prestigieuses du Haut-Jura.Chez elle, vous assisterez
à une démonstration de polissage et de verrage."
CLIQUER : NOTICE
DOCUMENT PDF
Heather Coleman :
DAWNMIST STUDIO
Du coup, je me suis souvenu d'Hélène Raymond :
"Originaire de Saint-Claude, et de parents pipiers,
Hélène Raymond perpétue une des traditions les plus
prestigieuses du Haut-Jura.Chez elle, vous assisterez
à une démonstration de polissage et de verrage."
CLIQUER : NOTICE
DOCUMENT PDF
Heather Coleman :
DAWNMIST STUDIO
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Merci pour ce beau sujet!! c'est tellement loin des idées reçues sur le monde des fumeurs et des artisants pipiers...Bravo!
marc- TBphile
- Nombre de messages : 1891
Age : 58
Localisation : LYON
Date d'inscription : 07/06/2011
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Quelques pipes de Manduela :
QUALITY BRIAR
Nanna Ivarsson :
AAB GALERIE
Anne Julie :
ESTERVAL
Sara Geiger au travail :
SLIDE SHOW
QUALITY BRIAR
Nanna Ivarsson :
AAB GALERIE
Anne Julie :
ESTERVAL
Sara Geiger au travail :
SLIDE SHOW
Dernière édition par Jip le Mar 6 Sep - 17:32, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
alf a écrit:Que ferions nous sans elles?
Sans ailes, nos pensées seraient bien terre à terre . . .
mpm.bandit- TBphile
- Nombre de messages : 3685
Age : 64
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 12/02/2010
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Merci jip !
Ca fait plusieurs jours que je cherchais dans ma pauvre caboche le nom de cette anglaise et sa collection de pipes en terre. Coleman... pfff j'aurais encore pu chercher.
Ca fait plusieurs jours que je cherchais dans ma pauvre caboche le nom de cette anglaise et sa collection de pipes en terre. Coleman... pfff j'aurais encore pu chercher.
Fred- TBfan
- Nombre de messages : 5633
Age : 47
Localisation : Hainaut Occidental
Date d'inscription : 21/01/2010
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Et ben, moi qui ne connaissait que Nana Ivarsson.
Je ne suis qu'un inculte BOUOUOUOU
Je ne suis qu'un inculte BOUOUOUOU
TontonRoland- TBbuddy
- Nombre de messages : 511
Age : 52
Localisation : Vendée
Date d'inscription : 22/06/2011
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Oui c'est vraiment réjouissant, cette touche de féminité... les prix, par contre... (Anne Julie par exemple!)
tom-tom- Nombre de messages : 22
Age : 61
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 24/03/2011
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
J'ignorais qu'il existât tant de maîtresses-pipières (et de grand talent) aux quatre coins du monde pipier ! C'est réjouissant et rassurant.
barbapipe- TBphile
- Nombre de messages : 2883
Age : 73
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
les doigts de fées de ces dames apportent beaucoup dans la ' haute couture ' de ces chefs d'oeuvres : B R A V O
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Oui et, contrairement à un individu, ces dames, lorsqu'elles procèdent à un échange de tabacs avec un autre membre du TB, envoient les tabacs qu'elles étaient censés envoyer. Leur parole vaut quelque chose et elles sont honorables, contrairement à ce triste sire.
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Ah Karin !
Que de bonnes rigolades j'ai pu faire avec elle en vacances dans une petite station du Valais...
Elle était hôtesse de l'air à l'époque...
Que de bonnes rigolades j'ai pu faire avec elle en vacances dans une petite station du Valais...
Elle était hôtesse de l'air à l'époque...
Spigot- TBphile
- Nombre de messages : 1257
Age : 59
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 25/10/2009
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Quelques pipes récentes de Vilma Armellini :
ARMELLINI SITE
On peut remarquer que certaines pipes sont "cachetées" :
"al tradizionale filo argentato col piombino,
che dimostra la perfetta foratura"
MPC
ARMELLINI SITE
On peut remarquer que certaines pipes sont "cachetées" :
"al tradizionale filo argentato col piombino,
che dimostra la perfetta foratura"
MPC
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
euhhhhhhhhh magnifique ,en bas à gauche et en haut à droite
dijon- TBphile
- Nombre de messages : 2898
Age : 58
Localisation : seine et marne .
Date d'inscription : 10/07/2011
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Ni admin, ni modé, simple participant: si c'est une histoire entre vous réglez là en MP svp!Layton a écrit:Pareil dans ce fil, je pige pas certaines réponses de Davy Jones ! Pouvez faire partager l'info, S.V.P ? mille merci à ceux qui savent de faire partager à ceux qui savent pas !!!
Gonzague- TBfan
- Nombre de messages : 6300
Age : 69
Localisation : Centre
Date d'inscription : 05/12/2008
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Très beau post. Bel hommage aux femmes qui exercent ce noble métier.
baldo- TBbuddy
- Nombre de messages : 316
Age : 59
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 27/06/2011
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
j'ai une ivarson de stanwell et c'est probablement la pipe la plus en rondeur que je possède. toutefois, je regrette un peu les proportions "pataudes" de cette pipe… un peu plus de finesse et d'élégance, tout en gardant ses formes courbes, aurait donné à la pipe une forme plus élégante et féminine.
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Quelques pipes de Yuki Tokutomi :
SMOKINGPIPES2008
La pipe est souvent une affaire de famille !
MAISON GASPARINI
On peut encore citer par exemple :
Mais attention, Else Larsen, dont parlait Alain, n'est pas de la famille
de la célèbre maison W. Ø. Larsen. Une photo d'Else, provenant du livre
"La grande histoire de la pipe" chez Flammarion :
PIPEDIA
Je me demande si ce n'est pas elle ici, avec Former :
SLIDE SHOW
SMOKINGPIPES2008
La pipe est souvent une affaire de famille !
MAISON GASPARINI
On peut encore citer par exemple :
Thérèse Piazzola GALERIE | Rosaria Sordini SYNJECO |
de la célèbre maison W. Ø. Larsen. Une photo d'Else, provenant du livre
"La grande histoire de la pipe" chez Flammarion :
PIPEDIA
Je me demande si ce n'est pas elle ici, avec Former :
SLIDE SHOW
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Bravo et merci à elles.
Ma femme, fumeuse de cigarette a essayé ma pipe la semaine dernière. Elle a trouvé le tabac excellent et meilleur que celui de ses cigarettes...
Peut-être une future convertie????
BE
Ma femme, fumeuse de cigarette a essayé ma pipe la semaine dernière. Elle a trouvé le tabac excellent et meilleur que celui de ses cigarettes...
Peut-être une future convertie????
BE
Blue eyes- TBbuddy
- Nombre de messages : 498
Age : 50
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 31/08/2011
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Tiens ma femme aussi a désirer essayer! Ce soir même! Elle a inaugurer la churchwarden qu'elle s'est d'ailleurs approprié! ^^
Sinon la loch ness de Heather Coleman est terrible!(comme la pluparts!)
Sinon la loch ness de Heather Coleman est terrible!(comme la pluparts!)
FenrirSchains- Nombre de messages : 39
Age : 33
Localisation : Suisse, Reconvilier
Date d'inscription : 09/09/2011
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Excellent Jip ! J'ignorai ce poste dédié aux ambassadrices féminines
de la pipe ,que de belles performances qui n'ont rien à envier à leur
homologues Masculin.Très très intéressant et pas assez divulgué
pour nos amies féminines du TB,et pour nous même,bien entendu.
de la pipe ,que de belles performances qui n'ont rien à envier à leur
homologues Masculin.Très très intéressant et pas assez divulgué
pour nos amies féminines du TB,et pour nous même,bien entendu.
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Tout à fait d'accord avec Georges-Alain. Ce sujet, dont je ne prends connaissance qu'aujourd'hui, est extrêmement intéressant et assez méconnu. Un grand bravo à toutes ces créatrices de talent !
norsum- TBbuddy
- Nombre de messages : 629
Age : 64
Localisation : Nice
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Bravo JIP, je n'arrive que sur le tard, mais bon fil, c'est sur.
Moi qui est bossé en imprimerie lorsque j'étais bien plus jeune, les taches les plus délicates étaient confiées aux petites mains, comme on les appelais alors. C’était bien entendu "Les fées ou femmes si vous préférez"
Moi qui est bossé en imprimerie lorsque j'étais bien plus jeune, les taches les plus délicates étaient confiées aux petites mains, comme on les appelais alors. C’était bien entendu "Les fées ou femmes si vous préférez"
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Je découvre aussi, suis épaté par les oeuvres que je découvre. Je savais bien qu'elles n'avaient pas à avoir honte, mais j'en ai maintenant la preuve!
Merci pour ce fil extrêmement enrichissant
Merci pour ce fil extrêmement enrichissant
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Nanna Ivarsson....
ps : elle est carrément jolie !
ps : elle est carrément jolie !
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
elle a un petit air de björk pas déplaisant!
twisel- TBfan
- Nombre de messages : 5942
Age : 44
Localisation : strasbourg
Date d'inscription : 17/02/2010
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Je note qu'autant l'on parles de pipes "féminines" pour les fumeuses (tuyau long, petits foyers), autant en matière de confection, je ne distingue aucune spécificité. L'on aurait pu croire que le sexe apporterait une touche particulière aux collections mais en fait non.
breizhexil- TBbuddy
- Nombre de messages : 573
Age : 55
Localisation : Trop loin de Bretagne
Date d'inscription : 18/06/2011
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Pour saluer cette belle initiative d'Alain ainsi que tous ceux qui y participent, et pour rendre hommage, bien entendu, à toutes celles qui éclairent nos bonheurs et nos vies d'un autre jour, ce remarquable poème de Paul Celan :
Zweihäusig, Ewiger, bist du, un-
bewohnbar. Darum
baun wir und bauen. Darum
steht sie, diese
erbârmliche Bettstattt, – im Regen,
da steht sie.
Komm, Geliebte.
Dass wir hier liegen, das
ist die Zwischenwand – : Er
hat dann genug an sich selber, zweimal.
Lass ihn, er
habe sich ganz, als das Halbe
und abermals Halbe. Wir,
wir sind das Regenbett, er
komme und lege uns trocken.
.....................
Er kommt nicht, er legt uns nicht trocken.
Ta demeure est deux, Éternel, in-
habitable. Aussi
bâtissons-nous, bâtissons. Aussi
est-il dressé, ce lit
pitoyable, – sous la pluie, là
dressé.
Viens, aimée.
Que nous soyons couchés ici, c'est
la cloison – : Lui
se suffit alors à lui-même, deux fois.
Laisse-le, qu’il
se possède tout entier, la moitié,
puis encore la moitié. Nous
nous sommes le lit de pluie, qu’il
vienne et nous fasse sécher.
...............
Il ne vient pas, ne nous fait pas sécher.
Paul Celan – Die Niemandsrose – La rose de personne – [pp. 76-77]
Traduction de Martine Broda – Le Nouveau Commerce – 1979
Zweihäusig, Ewiger, bist du, un-
bewohnbar. Darum
baun wir und bauen. Darum
steht sie, diese
erbârmliche Bettstattt, – im Regen,
da steht sie.
Komm, Geliebte.
Dass wir hier liegen, das
ist die Zwischenwand – : Er
hat dann genug an sich selber, zweimal.
Lass ihn, er
habe sich ganz, als das Halbe
und abermals Halbe. Wir,
wir sind das Regenbett, er
komme und lege uns trocken.
.....................
Er kommt nicht, er legt uns nicht trocken.
o O o
Ta demeure est deux, Éternel, in-
habitable. Aussi
bâtissons-nous, bâtissons. Aussi
est-il dressé, ce lit
pitoyable, – sous la pluie, là
dressé.
Viens, aimée.
Que nous soyons couchés ici, c'est
la cloison – : Lui
se suffit alors à lui-même, deux fois.
Laisse-le, qu’il
se possède tout entier, la moitié,
puis encore la moitié. Nous
nous sommes le lit de pluie, qu’il
vienne et nous fasse sécher.
...............
Il ne vient pas, ne nous fait pas sécher.
Paul Celan – Die Niemandsrose – La rose de personne – [pp. 76-77]
Traduction de Martine Broda – Le Nouveau Commerce – 1979
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Je ne connaissais pas, certes je ne suis pas une lumière!! Mais ici décidément on fait tout un tas de découvertes. Bonne soirée Xvarnah.
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Merci de ton mot amical, alf.
Une très agréable nuit à toi.
Une très agréable nuit à toi.
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Bonjour Xvarnah, c'est agréable de te revoir parmi nous et cette touche de Celan ajoute un merveilleux morceau à ce fil.
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Salut ami le Passeur, et merci de ton amical propos. J'espère que les jours prochains me permettront de passer un peu plus de temps en l'aimable compagnie des Tasses-Braiseuses & Tasse-Braiseurs.
Dernière édition par Xvarnah le Mar 13 Déc - 13:32, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Addenda
Afin que prose et poésie, ici, s'équilibrent, et que différentes approches viennent, aussi, apporter tant leurs ombre que leur lumières à une problématique pour le moins complexe, je propose enfin à vos attentives lectures ce morceau de bravoure du dénommé Franz Kafka, où nul(le) ne manquera de reconnaître la "patte" singulière de la désormais fameuse Lettre au Père :
« Si quelque écuyère fragile et poitrinaire était poussée sans interruption pendant des mois autour du manège par la chambrière impitoyable de M. Loyal sur le cheval qui tangue en rond devant un public inlassable, si elle passait pendant des mois, sifflant comme une flèche sur sa bête, lançant des baisers, roulant des hanches, et que ce jeu se poursuivît, dans le rugissement incessant de l’orchestre et le vrombissement des ventilateurs, se poursuivît indéfiniment dans le futur gris qui ne cesserait de s’ouvrir devant son cheval, oui, si ce jeu se poursuivait accompagné des applaudissements comme de marteaux-pilons dont le bruit s’enfle et s’abaisse…, peut-être alors un jeune garçon descendrait-il du haut de la galerie le long escalier du public, de banc en banc jusqu’au dernier, et lancerait-il enfin le « halte » dans les fanfares de l’orchestre à la hauteur de toutes les situations.
Mais comme il n’en est pas ainsi, comme une belle dame blanche et rouge surgit au vol entre les deux rideaux que les fiers laquais en livrée ouvrent devant elle; comme le directeur, cherchant des yeux ses yeux avec un air d’esclave abandonné, vient à ses devants comme une bête, la soulève pour la faire monter avec des prudences de grand-père pour une petite fille adorée qui entreprendrait un voyage périlleux; n’arrive pas à se décider à donner le coup de fouet du départ, puis finalement, se faisant violence, fait claquer sa chambrière et court aux côtés du cheval, la bouche ouverte; suit d’un œil que rien ne distrait tous les bonds de la cavalière et ne parvient pas à comprendre une telle virtuosité; essaye d’avertir l’écuyère par des exclamations anglaises; rappelle à l’ordre d’un air furieux les palefreniers qui présentent les cerceaux s’ils n’accordent pas à leur travail l’attention la plus passionnée; conjure – en levant les bras – l’orchestre de se taire, avant le grand saut périlleux; et cueille enfin de ses propres mains la petite femme juchée sur le cheval frémissant, l’embrasse sur les deux joues et ne trouve suffisant nul hommage du public; tandis que, soutenue par lui, l’écuyère, dressée sur la pointe des pieds et entourée de nuages de poussière, veut partager, les bras ouverts et sa petite tête renversée, son bonheur avec le public…, comme il en est ainsi, l’homme de la galerie couche sa tête sur l’accoudoir et s’enfonce dans la marche finale comme dans un rêve pesant, et il pleure sans s’en douter. »
Franz Kafka – La galerie
in La métamorphose et autres récits – [pp.145-147]
Gallimard – Paris – 1991
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Mais c'est mignon une
femme! Je vais peut-être réévaluer mes priorités moi...
femme! Je vais peut-être réévaluer mes priorités moi...
tibalt- TBphile
- Nombre de messages : 3809
Age : 44
Localisation : Rhône Alpes.
Date d'inscription : 02/06/2010
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Que nos yeux qui nous transmettent la beauté de l'écriture en soit
remercié,tout comme Toi,Xvarnah.
remercié,tout comme Toi,Xvarnah.
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Merci de ce beau commentaire, GEORGES-ALAIN. Partagé, le "bon-heur" se montre plus subtilement surprenant encore.
Invité- Invité
Re: La brève de l'admin "fumer au féminin"
Afin de favoriser tes choix les meilleurs, tibalt, un brin de documentation ne saurait nuire.tibalt a écrit:Mais c'est mignon une
femme! Je vais peut-être réévaluer mes priorités moi...
Théorie anthropologique de l'évolution
Plutôt qu'une théorie, j'expose ici un scénario possible de la façon, intellectuelle et sociale, par
laquelle s'est mise en place l'inégalité entre les hommes et les femmes.
Hommes et femmes sont différents, d'une différence qui est apparue irréductible dès l'aube de
l'humanité pensante – qui nomme et qui classe – et qui était directement perçue par les sens,
qu'elle soit anatomique : les uns ont un pénis, les autres une vulve; ou physiologique : la
production d'humeurs corporelles visiblement autres. Ces différences irréductibles simples
nous servent à penser parce que, pour Homo sapiens, qui réfléchit sur cette situation, elles
sont à l'origine d'un système de classification tout aussi primordial et irréductible, en ce qu'il
oppose radicalement le même au différent, la mêmeté à la différence. Nos catégories binaires
qui opposent des notions, quantités, valeurs elles aussi apparemment absolues puisque ce qui
est chaud n'est pas froid et que l'unique ne peut être multiple, découlent de cette expérience
fondamentale. Dans le monde entier, les systèmes conceptuels et les systèmes langagiers sont
fondés sur ces oppositions binaires, qui opposent des caractères concrets ou abstraits et qui
sont marquées toujours du sceau du masculin ou du féminin.
Prenons des catégories courantes dans notre propre langue. Je cite, pour chaque binôme, en
premier ce qui, dans notre système conceptuel, caractérise le genre masculin, et en second le
féminin. Une compréhension commune, rapide et immédiate, confirme cette répartition :
chaud/froid, lourd/léger, dur/mou, actif/passif, rapide/lent, fort/faible, courageux/peureux,
sérieux/frivole, mobile/immobile, etc. ou, pour des catégories plus abstraites : abstrait/concret,
théorique/empirique, rationnel/irrationnel, transcendant/immanent ou même culture/nature...
Un système conceptuel universel
Cet arsenal catégoriel universel, marqué du sceau du masculin et du féminin est, de plus,
hiérarchisé en ce que les valeurs portées par le pôle masculin sont considérées comme supérieures
à celles portées par l'autre pôle. Cela s'observe dans tous les systèmes conceptuels des
différentes sociétés et sans que cela soit fonction d'un contenu supposé constant de la
définition propre à chacun des termes du binôme. On peut s'apercevoir que l'affectation de
certains binômes au pôle masculin ou au pôle féminin varie selon les sociétés. Mais alors la
polarité du supérieur et de l'inférieur change de façon concomitante. Prenons actif et passif :
en Europe, l'actif est masculin et le passif est féminin, l'actif étant valorisé; dans d'autres
sociétés, en Inde ou en Chine par exemple, le passif est masculin et l'actif est féminin. Et c'est
alors le passif qui est valorisé. La valorisation ne dépend pas d'une définition « objective » des
choses, mais de leur connotation sexuelle.
Pourquoi donc la hiérarchie s'est-elle mise au coeur de ce système binaire de représentation et
pourquoi observe-t-on cette domination conceptuelle du masculin ? Il faut faire appel, pour le
comprendre, à un second butoir de la pensée, le premier butoir étant la confrontation de la
pensée au fait que toutes les espèces animales, homme y compris, sont coupées en deux
groupes par la même constante de la différence sexuée. Ce deuxième butoir de la pensée
consiste en une question à laquelle il fallait fournir une réponse : d'où vient aux femmes un
apanage exorbitant et non fondé, à savoir qu'elles reproduisent leur mêmeté (des filles), mais
aussi qu'elles produisent des corps différents d'elles-mêmes, des garçons ? Alors que les
hommes ne peuvent se reproduire dans leur mêmeté, les femmes ont la capacité
incompréhensible de produire des corps différents d'elles-mêmes. C'est, pour l'être humain, un
sujet de réflexion qui demande explication et interprétation; avant la découverte des gamètes
(ovules et spermatozoïdes) et de leur rôle réciproque à la fin du XVIIIe siècle, des théories
savantes ont expliqué ce mystère en recourant à divers modèles, mais bien avant leur
apparition et sur un autre plan, dans de nombreuses sociétés, des mythes expliquèrent à leur
manière cette anomalie.
Une incompréhensible faculté féminine
Cette incompréhensible faculté féminine est à l'origine d'un renversement conceptuel majeur
qui va donner aux hommes le rôle décisif dans la procréation; car si seules les femmes sont
fécondes et si une autre observation a permis, dès les origines, de constater qu'il ne peut y
avoir de grossesse sans rapport sexuel préalable, il s'ensuit que les hommes sont l'élément
essentiel qui préside à l'existence même et, parfois, à la détermination du sexe de l'enfant. Si
les femmes enfantent du différent, c'est que ce différent a été placé en elles, car elles ne
peuvent le faire d'une puissance intime qu'elles n'ont pas. Selon les systèmes locaux de
représentation, soit des homuncules existent dans le corps féminin dès sa naissance, placés par
les ancêtres ou par la divinité, mais qui ont besoin pour se développer d'être arrosés par la
substance spermatique après que le corps a été ouvert par un homme, soit ce sont plus
radicalement les hommes qui mettent directement les enfants dans le corps des femmes, qu'ils
les y mettent tous ou seulement les mâles. Le rôle procréatif des femmes est ainsi réduit, dans
certains systèmes de représentation, à un simple lieu de passage ou à une matière modelable
par l'homme pour que la forme humaine soit reconnaissable chez l'enfant.
Il en est ainsi du parfait système aristotélicien, que l'on retrouve pratiquement dans les mêmes
termes et suivant rigoureusement le même raisonnement dans de nombreuses sociétés très
éloignées de la Grèce antique. Il place dans la chaleur de l'homme, qui ne perd pas son sang,
une capacité de coction (opération qui transforme le sang porteur de vie en sperme) dont les
femmes sont dépourvues, par défaut du degré de chaleur nécessaire. Quand elles y
parviennent, c'est une coction inférieure en qualité qui leur permet de faire du lait, ersatz du
sperme. Le sperme est le support éthéré de la vie, de la chaleur qui accompagne la vie, de la
forme et de l'esprit. La femme, dit Aristote, fournit une matière qui proliférerait de manière
anarchique et monstrueuse si elle n'était pas dominée, contrôlée et agencée par le pneuma
masculin contenu dans la semence. L'homme possède trois puissances : une puissance générique
en tant qu'homme, une puissance individuelle en tant que cet homme-là, et une
puissance en actes qui tient compte des moments de la vie, des moments de la journée, de
l'alimentation, des détails pertinents dans une vie humaine. Si ces trois puissances sont
suffisamment fortes et bien dirigées au même moment, on obtient le produit idéal : l'enfant
mâle, qui ressemble à son père. Il peut arriver que certaines puissances défaillent. Si la
puissance générique fait défaut, l'enfant sera une fille, mais elle pourra ressembler à son père
si la puissance individuelle était suffisamment dominante. Aristote établit ainsi une théorie qui
explique, en mettant en oeuvre ces différentes puissances, pourquoi il naît des garçons et des
filles et pourquoi s'observent des ressemblances. Pour Aristote, de manière tout à fait
explicite, la naissance d'une fille est la toute première monstruosité, en tant que prolifération
anarchique de la matière féminine, les autres monstruosités étant les naissances multiples, puis
les naissances d'enfants où la forme humaine n'est pas parfaite, et enfin les naissances où se
reconnaît une forme animale dans le produit. Ce qui veut dire que, livrée à elle-même, quand
elle n'est pas dominée par le pneuma masculin, la matière féminine poussée à ses limites
aboutit à la naissance de produits monstrueux où la forme humaine pourrait ne pas se
reconnaître.
Le modèle aristotélicien informe encore les modes contemporains de pensée, qu'ils soient
savants (telle encyclopédie parle de l'inertie de la matière de l'ovule, inactif lors de la
fécondation, alors que l'élément essentiel est la division et la recomposition des chromosomes
paternels et maternels) ou populaires (on explique aux enfants qu'ils proviennent d'une petite
« graine » placée par le père dans le ventre maternel). Mais ce qu'il importe de noter, c'est la
constance de l'obligation de donner du sens à ce qui, autrement, en serait dépourvu, constance
qui fut la même pour toute l'humanité.
Un bien nécessaire et approprié
À cause de cette capacité, les femmes ont été tenues pour le bien le plus nécessaire à la survie
des groupes, car, sans reproductrices, il n'y a plus d'avenir. Mais compte tenu du temps
nécessaire à la fabrication in utero, au nourrissage au sein (qui est encore de deux à trois ans
dans des sociétés traditionnelles), du temps nécessaire à l'apprentissage à l'autonomie
physique de l'enfant, deux conclusions se sont également imposées : il fallait non seulement
que les mâles fécondateurs s'approprient les femmes pour ne pas voir le fruit convoité (un
semblable, un fils) leur échapper au profit d'un autre, mais il fallait, de plus, confiner les
femmes dans cette tâche. Puisqu'elles font les enfants des deux sexes, elles doivent
essentiellement servir à cela, être maintenues dans cette tâche et ses entours nourriciers. Au
XVIIe siècle, la philosophe Gabrielle Suchon avait bien vu quels étaient les trois grands
manques dont souffrait partout le sexe féminin : la privation de liberté pour ce qui concerne
son destin, la privation de l'accès au savoir qui émancipe et permet la critique, et la privation
de l'accès aux fonctions d'autorité, trois choses qu'elle disait pourtant «belles et nécessaires ».
Ce sont en effet des mesures absolument nécessaires au confinement des femmes dans la
fonction maternelle et, parallèlement, dans la fonction sexuelle.
Aux fondements de la société, les anthropologues, à la suite de Edward B. Tylor et de Claude
Lévi-Strauss, placent un ensemble de traits qui supposent tous, dès l'origine, la mainmise des
hommes sur les femmes de leur groupe et sur les épouses qu'ils vont en obtenir en les
échangeant contre les soeurs et les filles d'autres hommes appartenant à d'autres groupes. Ce
sont : la prohibition de l'inceste qui est partout présente comme le fait d'hommes qui
s'interdisent l'accès sexuel à leurs filles et à leurs soeurs pour pouvoir les échanger contre les
filles et les soeurs d'autres hommes appartenant à d'autres groupes; l'exogamie qui en découle,
c'est-à-dire le mariage à l'extérieur de son groupe d'origine; et les deux institutions que sont le
mariage, c'est-à-dire un lien qui unit deux familles, et la répartition sexuelle des tâches, qui
rend dépendants l'un de l'autre deux individus dans le mariage.
Questions de valeur
Ajoutons donc à ces éléments, qui supposent déjà un droit des hommes sur leurs filles et
soeurs, une valence différentielle des sexes, qui se traduit par une plus grande valeur accordée
socialement à ce qui est censé caractériser le genre masculin et, parallèlement, par un
escamotage de la valeur de ce qui est censé caractériser le genre féminin et même par son
dénigrement systématique.
Ainsi, une plus grande valeur est accordée aux tâches décrétées masculines. On s'accorde à
penser qu'au paléolithique les hommes chassaient et les femmes pratiquaient le ramassage et
la collecte. On s'accorde également à penser que les femmes n'ont pas chassé, dès les origines
des temps, pour des raisons symboliques. La pensée, en effet, établit des correspondances de
sympathie, l'idée de passage dans les deux sens entre le monde et le corps. Que les femmes
qui perdent naturellement leur sang en fassent couler risque d'entraîner chez elles, par
sympathie, des hémorragies permanentes, donc la stérilité.
Nous, modernes occidentaux, connaissons aussi ce type de discours. On pensait en France
qu'une femme qui a ses règles ne peut pas réussir, c'est-à-dire faire prendre, une liaison
culinaire. C'est également en raison de la sympathie postulée entre le corps et le cosmos : une
femme mariée qui a ses règles n'a pas « pris » en quelque sorte, la conception étant vue
comme une « prise » de substances; si elle « coule », par sympathie, les liaisons culinaires
qu'elle entreprend couleront de la même manière.
Même si c'est pour des raisons symboliques que les femmes ne chassaient pas, la valorisation
ultérieure donnée à la chasse, y compris par les préhistoriens eux-mêmes, est simplement due
au fait que la chasse est masculine. La chasse n'est pas valorisée en soi, comme la collecte ou
le ramassage ne sont pas dévalorisés en soi. Sur le plan de la rentabilité, par ailleurs, on a pu
montrer, par l'observation fine des vingt-cinq ou trente groupes de chasseurs-collecteurs qui
existent encore dans le monde, que les femmes fournissent au quotidien plus des deux tiers de
la nourriture de leur groupe. Elles parcourent également de très grandes distances, analogues à
celles que parcourent les hommes sur les terrains de chasse. Cependant, la collecte n'est pas
valorisée dans ces sociétés, alors que la chasse l'est.
La valeur donnée à des opérations effectuées et à ce qu'elles rapportent au groupe ne tient pas
à la valeur en soi de ces opérations et de leur bénéfice, mais à celle qui est accordée à celui ou
celle qui les exerce. Les femmes, objets d'échange à cause de leur fécondité, ne sont plus les
sujets de leur propre sort et de leur propre histoire, et leur éviction des tâches que l'ordre
social pose comme nobles se double pour se justifier d'un corps de jugements de valeur fondé
sur le dénigrement, qui opère encore de nos jours, y compris dans les sociétés occidentales, où
la répartition sexuelle des tâches joue toujours le même rôle d'indexateur de valeur.
Françoise Héritier – Hommes, femmes, la construction de la différence
Publié aux éditions Le Pommier avec le concours de la Cité des Sciences de Paris – [pp. 35-48] – 2005
Dernière édition par Xvarnah le Mar 13 Déc - 20:46, édité 2 fois (Raison : Corrections)
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