Une visite chez Samuel Gawith

Un membre de ce forum espagnol a fait une visite à Kendal, l'heureux homme.

http://rinconpipa.foroactivo.com/t3239-samuel-gawith-reportaje-fotografico-de-marcelino-piquero#65393

gracias Pablo super reportage trés instructif malgrés mon trés faible espagnol je pense avoir compris l'essentiel des commantaires.Encore merci milles fois quel veinard tu fais.
bonne volutes à tous

Merci pour le lien, même si je ne comprend presque rien !!!

le farlédois a écrit:quel veinard tu fais.

Euuh... je ne suis pas l'auteur du reportage. Je n'ai pas cru nécessaire de le préciser.
Laissez-moi 24 h et je vous publie une traduction des légendes des photos.

Oh oui,très beau et intéressant reportage,outre la diversité des tabacs,
on peut se rendre compte du matériel employé qui semble bien ancien.
l'enroulement d'un tabac est il destiné à faire des bouchons ou c'est pour
une autre forme de présentation?
Merci pablo.

Vraiment impressionnant. Je savais que SG utilisait du vieux matériel mais je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi artisanal !

Très intéressant et magnifique reportage-photos. C'est le genre de fil que j'apprécie grandement sur le forum.


Merci Pablo, pour cette trouvaille.

Pablo a écrit:

le farlédois a écrit:quel veinard tu fais.

Laissez-moi 24 h et je vous publie une traduction des légendes des photos.

Merci de cette attention !!!

Gunny a écrit:Je savais que SG utilisait du vieux matériel mais je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi artisanal !

Vu sur le site du barcelona pipa club, une de interview Bob Gregory, de la firme Samuel Gawith
"La machine pour le snuff est de 1760. La machinerie est de 1792, à l'origine elle servait pour broyer la poudre à canon pendant les guerres napoléoniennes. Presque toutes les machines pour le tabac ont plus de 150 ans. Celles à couper sont de la même époque. Nous pesons les feuilles sur des balances qui ont plus de cent ans. Toutes les recettes de nos blends ont plus d'un siècle."

Désolé pour cette traduction hâtive. L'original est là :
http://www.bpipaclub.com/asisomos.htm.html

(pourquoi ces lettres sortent-elles en gras ?!)

Instructif merci.
Les tabacs Gawith sont excellents mais quel pagaille dans cet atelier, je serais qu'à moitié étonné si un jour je trouvais une souris dans une boîte de Squadron Leader.

D'après un des intervenants, une des machines à moudre le tabac à priser aurait été utilisée pour moudre la poudre à canon par les armées napoléoniennes, ce qui d'après les informations données semble exact.

Sympa le forum espagnol, I love Spain surtout la Castille que je connais pas mal grâce à des amis.

Ces photos expliquent pourquoi mon Black Cherry sentait le rouillé!

trop classe les photos!

Ce côté rustique et à l'ancienne ne fait que renforcer mon goût pour les produits de chez Samuel Gawith. J'aurais été déçu de découvrir un labo façon agro-alimentaire et des ouvriers avec des charlottes.

Je n'avais pas lu les explications de Pablo concernant la "machine Napoléon" en postant mon commentaire, excusez du doublon inutile.

artisanal à souhait,c'est le genre de reportage que j'adore !!!

Merci pour ce reportage, Pablo... !

C'est toujours intéressant une visite chez un fabricant, que ce soit de pipes ou de tabac.

J'avoue par contre que moi aussi je ne m'attendais pas à ce que ce soit resté si artisanal pour une si grande marque,

c'est étonnant rendus presqu'en 2012...

Excusez mon ignorance (et je ne comprends pas l'espagnol), j'imagine que le snuff c'est du tabac à priser ?

Voici les légendes traduites dans l'ordre d'apparition des photos. Ça va pas être pratique de passer des légendes aux photos à moins que vous n'imprimiez ce post. Je vous laisse faire. Le style laisse à désirer mais dans l'original aussi et de toutes façons c'est pas le but recherché.

- Les installations de SG à Kendal
- Un des Virginia tels qu’il est reçu
- Virginia
- Encore du Virginia
- Autre vue d’un Virginia
- Autre type plus foncé
- Salle où l’on humidifie le tabac à son arrivée et au long de la nuit suivante.
(NdT : d’après les intervenants, on arrose le sol au jet pour humidifier l’atmosphère)
- Pesée du tabac pour le mélange
- Pressage à froid
- Pressage à chaud
- Les flakes dans le four
- Autre flake au four
- Résultat après passage au four
- Refroidissement des flakes
- Quelques flakes connus
- Autres flakes
- Celui-là je le fumerais à moi tout seul : le balkan
- Après tranchage
- Autres flakes avant emballage
- La trancheuse de flake
- Que de la technologie de pointe
- Latakia et Virginia prêts à être mélangés
- Les 4 ingrédients du Squadron Leader : latakia et trois types de Virginia
- Machine à hacher les blends
- Autre vue de la même machine
- Le fameux twist : le plus cher et rare. Une bombe.
- Encore du twist
- Encore du twist
- Conditionnement en boite
- Certains baveraient d’envie
- Préparation du tabac pour le tabac à priser (séparation de la nervure principale)
- Partie du même processus
- Un des moulins à tabac à priser du 18ème siècle
- Autre moulin
- Salle de mouture
- Intérieur d’un des moulins
- Le tabac à priser prêt à consommer
- Les nervures de feuilles de tabac dont on obtient le tabac à priser
- tabac à priser encore
- Intérieur du moulin
- Moulins d’affinage
- Machine à emballer sous vide
- Nouveau format de SG 250 g
- Salle des arômes pour le tabac à priser
- Petite collection de boites anciennes
- Boites anciennes
- Différents tabacs à priser
- Salle de dégustation
- Gamme actuelle
- Gamme actuelle
- Autres boites actuelles
- Quelques boites commémoratives
- Squadron leader special edition Chicago 2008 (avec perique) mon préféré

Merci Pablo, tu as en même temps répondu à ma question !

Big Dan a écrit:Merci Pablo, tu as en même temps répondu à ma question !

De fait, j'avais laissé "snuff" et en voyant ta question j'ai modifié. ;-)

Super reportage, merci Pablo, on comprend mieux le coté inégal et plutôt brut de décoffrage des flakes de chez Gawith, c'est encore de l'artisanal !!! Ca rassure

Eh be ! Ca c'est de l'artisanat !

Z'avez vu ces presses ?

Le seul truc que je comprends pas, c'est pourquoi ils entreposent leurs blocs d'isolants phoniques dans l'usine...

c'est de l'isolant thermique pour isolation par l'extérieur sur structure bois...
mais je te pardonne, tu n'es pas du métier...

Merci beaucoup Pablo !

Incroyable installation pour notre époque !

Je me pose deux questions :

- comment se fait-il qu' il est difficile de se procurer du St-James ces temps ? (prob d' approvisionnement en Périque?)

- comment font-ils pour rester dans les locaux de production du snuff sans masque ? Pour ceux qui connaissent pas, c' est hard !!!

Merci Pablito, c'est super!

Gunny a écrit:je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi artisanal !

Absolument, je suis considérablement surpris (mais agréablement).

Bilbo Baggins a écrit:Ces photos expliquent pourquoi mon Black Cherry sentait le rouillé!

Certes, artisanal, mais également sanitairement ''suspect'' à quelques égards... Certaines photos font un peu cradingue tout de même. Enfin, pour ma part tout les S.G que j'ai goûté étaient excellents!

Fred a écrit:Eh be ! Ca c'est de l'artisanat !

Z'avez vu ces presses ?

Les installations chez Samuel Gawith sont si rustiques, qu'elles semblent sortir des contes de Alphonse Daudet dans "Lettres de mon moulin".

Ca c'est LE reportage photo ! Comme tout le monde je suis surpris je pensais que SG travaillait avec des machines recentes. Finalement on revient à la révolution industrielle et meme avant.

Ca me fait plus penser à une manufacture ancienne, qu'à une entreprise de la fin 2011 qui vend dans le monde entier. C'est sympathique.

Si tu en as d'autres comme ca Pablo, tu peux envoyer c'est tout bon.

En tout cas, après ça, je me vois dans l'obligation d'aller acheter 3 boîtes de Balkan Flake par pur respect.

Merci Pablo.

On comprend effectivement mieux le manque (relatif) d'homogénéité du contenu de certaines boîtes. Voilà le genre d'entreprise à sauvegarder à tout prix.

Intéressant et surprenant !

Je ne comprends pas l'espagnol mais j'ai compris que je repartirais volontiers avec un ou deux cartons....

barbapipe a écrit:On comprend effectivement mieux le manque (relatif) d'homogénéité du contenu de certaines boîtes.

De fait j'ai lu quelque part une interview d'un responsable de la maison Gawith qui expliquait que, vu l'âge des machines, il commençait il y avoir un peu de jeu dans les pièces (tu m'étonnes !). D'où l'irrégularité des flakes.

@Tibalt
En admettant que ce soit "sanitairement suspect" (mais à notre époque obsédée de prévention et d'hygiène, qu'est-ce qui ne l'est pas ?), je ne vois pas quel agent pathogène résisterait à la combustion dans un bol de pipe.
L'"american way of life" s'est imposé et on découvre trop tard que Howard Hugues à la fin de sa vie en était le représentant le plus significatf... Non ?

Merci pour le lien et la traduction, que l'on aimerait s'y perdre....

Bha dites donc

La seule machine récente est celle qui met les étiquettes on dirait

Ils pourrait quand même acheter une découpeuse de flake régulière.

Enfin quand on voit le résultat et les moyens utilisés, moi je dit RESPECT .

Merci pablo pour le lien.

Incroyable installation pour notre époque !

Je me pose deux questions :

- comment se fait-il qu' il est difficile de se procurer du St-James ces temps ? (prob d' approvisionnement en Périque?)

- comment font-ils pour rester dans les locaux de production du snuff sans masque ? Pour ceux qui connaissent pas, c' est hard !!!

Absolument, c’est du très lourd matos. Dans la mesure ou on attend d’une presse qu’elle presse correctement (à la bonne pression) inutile d’investir dans une presse ultra moderne à 20.000 euro si celle du siècle passé remplit bien sa fonction.

Pour ce qui est des tabacs S.Gawith chez les vendeurs, je viens de voir que pratiquement toute la gamme est « out of stock » actuellement chez Smokingpipes par exemple. J’ai envoyé un e-mail pour demander ce qui se passe, on verra… Le St James ca fait quelques mois que je ne le vois plus nulle part !

Certes, artisanal, mais également sanitairement ''suspect'' à quelques égards... Certaines photos font un peu cradingue tout de même. Enfin, pour ma part tout les S.G que j'ai goûté étaient excellents!

Disons que le monde du tabac est un peu « hors du temps », il travaillent toujours comme au début du siècle. La crise du tabac y est pour beaucoup car pour investir dans du matériel neuf, il faut faire un fameux bénéfice après avoir payé les frais courants ; matières premières, charges, salaires, taxes,… Ce bénéfice ils ne le font bien évidemment pas vu que le chiffre d’affaires ne fait que baisser et qu’on a affaire à un produit avec peu de plus-value. L’autre solution serait de s’endetter, on voit actuellement ce qu’un endettement excessif donne comme résultat.

Donc oui l’hygiène est celle du début du siècle, elle n’a pas évolué comme dans la plupart des secteurs où ca devient pratiquement dingue. On fabrique du fromage dans des salles blanches en combinaisons de cosmonautes, je vous parle de ce que j’ai vu. Le fromage est tellement stérile que vous ne risquez pas la moindre diarrhée, mais malheureusement il goût le papier mâché. Ceux qui veulent préparer un gratin dauphinois au maroilles avec du « maroilles » fabriqué par la multinationale Kraft Suchard Jacobs, risquent d’être sévèrement déçus.

Merci beaucoup d'avoir partagé ce superbe reportage Pablo c'est superbe!

Pas de Maroilles dans le gratin Dauphinois.

très intéressant ce reportage il m'avait échappé jusque la
des entreprises artisanales comme celle ci il en reste une poignée
les photos sont biens et le report complet
Merci pablo pour le partage

genial a découvrir !!! il me tente bien le squadron leader edition spéciale !!!!

idem il m'intrigue ce squadron leader édition spéciale oO
j'adore le normal alors celui ci avec du perique hmmmmmmmmm miam miam

Aah yesss une destination de rêve, un pélerinage cette fabrique rustique !
Ils doivent avoir les muqueuses blindées et les sinus dégagés ces employés.
Le St James flake ou plug faut aller en Suisse !
Quand aux "bouchons" Georges-Alain tu devais parler des twists :

exactement Sylv20h,merci,c'est sympa de l'avoir lu au passage et de me

répondre.J'ai regardé à nouveau la vidéo et les commentaires,vraiment

très intéressant.

J’ai eu des réponses par rapport à mon e-mail, apparemment personne en sait pourquoi SG a du retard dans ses livraisons.

Peut-être que ces temps-ci la demande pour leurs produits est plus forte que l'offre.

Vu le fonctionnement pratiquement artisanale de l'entreprise, je dirais que c'est possible...

A moins que les américains appliquent leur sacré sainte loi protectionniste et demandent des tabacs pasteurisés...

Pablo a écrit:
@Tibalt
En admettant que ce soit "sanitairement suspect" (mais à notre époque obsédée de prévention et d'hygiène, qu'est-ce qui ne l'est pas ?), je ne vois pas quel agent pathogène résisterait à la combustion dans un bol de pipe.
L'"american way of life" s'est imposé et on découvre trop tard que Howard Hugues à la fin de sa vie en était le représentant le plus significatf... Non ?

Si


Et je préfère largement ça à un produit aseptisé. Ça ne me
fait pas peur, je suis loin d’être un parano des petits germes itou et puis surtout le tabac n'est pas vraiment et non plus un produit alimentaire, oui, mais comme
disait Bilbo, faut pas non plus s’étonner si les flakes ont, parfois, un goût étrange...


En tout cas ça m’empêchera pas d’acheter des SG, ces
tabacs sont délicieux !

Un demi-HS pour les fumeurs aimant les cigares et mâchant un peu d’espagnol (mieux que moi, j’espère). Si vous êtes séduits par le côté vintage de la manufacture du tabac, dans un petit roman de 1883 que je viens de lire, La tribuna d’Emilia Pardo Bazán, sont décrites avec beaucoup de détails les machines, les procédés et les gestes qui président à la fabrication de cigares et cigarettes dans un atelier féminin genre Carmen à la fin du XIX siècle. C’est un peu le Gérminal des cigarières…



On est en 1868, mais les machines pour le hachage du tabac sont beaucoup plus primitives de celles, napoléoniennes, de Samuel Gawith. En fait, on fait presque tout à la main… Un petit microcosme intéressant. Hélas, je ne vois pas de traductions françaises sur le marché.
Et voilà pour ma dose quotidienne de fairchiage.

Tu m'as mis l'eau à la bouche,dommage pas de traduction,tout
ce qui touche le cigare est également passionnant et les
descriptions de cette époque sont souvent savoureuses.